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  • Ces Ecommerçants qui font 100 K€/mois (la suite)

    Voici la suite de l’article « Ces Ecommerçants qui font 100 K€/mois »

    Dans la première partie de cet article, nous avions vu ensemble que pour passer de 60K€/mois à 100K€/mois, une phase de stabilisation était indispensable.

    Il est donc maintenant temps de parler de la deuxième phase stratégique à mettre en place pour atteindre ces fameux 100K€/mois (ce qui, nous vous le rappelons, vous placera dans le Top 5% des Ecommerçants en France).

     

     

    Une stratégie simple, efficace, mais qui vous demandera beaucoup de tréso

    La stratégie que nous vous proposons là n’est bien évidement pas la seule possible. Mais elle a ceci d’intéressant qu’elle est d’une efficacité redoutable pour qui a bien mis en place la phase 1 et qui a franchit les paliers 15K€, 30K€ et 60K€ avec pragmatisme.

    Par contre, cette stratégie sera la plus coûteuse à moyen terme, et pourra donc être très dangereuse pour les ecommerçants qui la mettraient en place sans en surveiller les dépenses comme le lait sur le feu.

    Encore une fois, ne suivez pas cette stratégie si vous ne vous sentez pas assez mûr, assez solide financièrement et assez disponible pour encaisser des coûts conséquents, car ….

    … votre R.O.I va vivre les pires 6 mois de son existence…

     

    Bienvenue dans le monde Ecommerce qui brûle les billets de 500 à coups de CPC ! Bloody Adwords…

    Vous êtes arrivés au stade de 60k€ de manière saine et pragmatique ? C’est que vous connaissez vos produits, vos marques et vos catégories forts, et que vous êtes ensuite monté régulièrement en puissance en franchissant toutes les étapes.

    Maintenant, on lâche les chevaux, et ça ne se passe ni sur FaceBook, ni sur Twitter, ni sur mobile. Back to the roots : Google

     

    L’idée est de répondre à la question suivante : « Si on part du postulat que, puisque vous êtes arrivés jusque-là, vos produits et prix sont bons, offrez-vous la visibilité maximale à ces produits ? Peut-elle être grandement augmentée ? »

    Ou posons la question différemment, avec un exemple : « Votre rayon « table en teck », capte-il au-moins 30% des demandes de tables en teck sur Google ? Ce même rayon, est-il plus visité chaque jour que la catégorie « table en teck » de Leguide.com ? Ou que la catégorie « Tables » de Shopping. com? »

    La réponse est non, et même 1.000 fois ou 10.000 fois non, tant ces sites absorbent un fort trafic chaque jour.

    Alors, comment aller plus loin sur ces réseaux ? Comment capter un maximum de leurs internautes ? Vous pensiez être au maximum car vos campagnes Adwords ? Il n’en est rien. Vos campagnes sont optimisées car elles sont rentables, mais elles ne sont pas au maximum car elles ne captent pas toute la demande.

    Préparez vos billets de 500, et ne regardez plus votre ROI pendant les mois qui vont suivre : ça va pas être beau à voir…

     

    ADWORDS : travaillez uniquement en mots clefs à exclure

    •  Votre campagne Adwords est optimisée, ne possède aucun mot clef en LARGE et ne comporte aucun mot clef virus ? Ça s’était bien… avant…
    • Maintenant, exportez sur Excel tout vos mots clefs, et pour chaque groupe d’annonces ré-importez y ces mots clefs en LARGE dans le groupe d’annonce correspondant (notez qu’il faut donc garder les mot-clés déjà achetés dans leur ciblage, rien ne change pour eux)
    • Chaque matin, dès que vous voyez un mot-clé non-pertinent qui vous a généré un clic, vous l’exclurez en [EXACT].

    Terminé !

    Il existe une façon moins cavalière d’appliquer cette stratégie, notamment en créant une campagne différente (notre équipe Gestion Adwords prépare l’article dessus, sûrement pour la rentrée), mais vous y arriverez aussi bien ainsi.

    Attention, vos budgets Adwords vont exploser, votre Qualité Score global va chuter comme votre CTR, et votre ROI va prendre feu… Donc chaque matin il vous faudra exclure les mots clefs non-pertinents.

    Appliquez cette stratégie pendant 4 mois grand minimum (et c’est pour cette raison que vos capacités de trésorerie devront être solides).

    Aussi, certains de nos clients nous demandent s’il est possible d’appliquer directement cette stratégie du tout en LARGE dès le début.

    La réponse est non, car elle ne peut fonctionner et être efficace à terme en ROI uniquement si ce sont des groupes d’annonces optimisés dans un premier temps qui ont été « désoptimisés » par la suite via cette stratégie.

    Cela, tout simplement parce qu’il vous faudra de bons textes d’annonces, le bons choix des landing pages et surtout le bon choix des mots clefs achetés en EXACT dans chaque groupe d’annonces, quand bien-même on finit pas les acheter en LARGE.

    Encore une fois, cette stratégie, d’une efficacité redoutable, va faire exploser vos coûts. Il est  courant que nous multiplions par 3 ou 4 le budget Adwords journalier des, rares, clients à qui nous appliquons cette stratégie. On parle là de budget de 1.000 voire 2.000 €/jour pour un catalogue entre 1.000 et 5.000 produits. Si se sont surtout les 2 premiers mois qui coûteront le plus, tenir 4 mois à ce rythme fragilisera de toute façon votre trésorerie.

    En interne, l’équipe qui gère le département Adwords chez Blog-Ecommerce, appelle cette stratégie le « Bloody Adwords » (pour vous dire…) et ne gère pas plus de 2 clients actifs « Bloody Adwords » par mois et par chef de projet.

    Il faut surveiller cette stratégie comme le lait sur le feu, ne l’oubliez pas.

     

    Les Comparateurs de Prix : de 20% de votre catalogue, passez à 80%

    Si dans la partie 30K€ nous vous avions conseillé de ne diffuser que vos best-ventes sur les comparateurs de prix payants (donc tous sauf Google Shopping), maintenant, comme avec Adwords, nous allons prendre plus, beaucoup plus, de risques.

    Poussez la quasi-intégralité de votre catalogue produits sur une quinzaine de comparateurs ! (une liste ici).

    Diffusez-y 80% de votre catalogue produits, au lieu des 20% que nous avons vu dans la partie des 30K€

    Retirez de vos flux uniquement les produits les moins chers de votre ecommerce (moins de 10€, par exemple), et voyez ce qui se vend. Pour reprendre l’exemple de la table en teck, peut-être que sur un de ces Guides d’Achats une des tables en teck que vous ne vendiez que rarement va très bien s’écouler. Vous ne pouvez présager de rien, vous êtes dans le commerce, ne l’oubliez pas.

    Le fait d’ouvrir les vannes ainsi va vous permettre de laisser le marché décider pour vous. C’est pour cela aussi qu’il vous faudra appliquer cette stratégie pendant au moins 3 mois.

    Là encore, attention aux dépenses, car les optimisations, c’est-à-dire le fait de retirer les produits non-rentables des comparateurs de prix payants, ne devront commencer que 2 à 3 mois après le lancement de cette stratégie.

    Il n’est pas rare que le budget Comparateurs de Prix soit lui aussi de 1 à 2K€/jour.

     

    Oubliez votre ROI pendant 3 mois …

    Cette phrase, vous n’avez pas dû la lire souvent sur des blogs. Et pourtant, il va bien falloir ne plus vous focaliser sur votre ROI pendant minimum 3 mois, et parfois 6.

    La chute va être vertigineuse et immédiate. C’est du cash que vous allez brûler. Pas le choix, pas d’autres termes.

    Mais qu’on ne s’y trompe pas, votre ROI va de toute façon chuter et de cela façon drastique.

    Au bout de 3 mois minimum vous vous retrouverez avec un CA qui a fortement augmenté, une campagne Adwords en passe de redevenir optimisée et une large quantité de produits sur les comparateurs de prix.

    Vous aurez capté un éventail bien plus large d’internautes intéressés par vos produits, et, en continuant 3 mois supplémentaires cette stratégie, vous aurez atteint les 100K€/mois ET serez rentables.

    Une stratégie simple dans sa mise en place et sans palier, mais qui va demander des ressources fortes en trésorerie.

    Cette stratégie va aussi demander un grand suivi :

    • Exclure les mots clefs Adwords non-pertinents chaque matin
    • Exclure les produits non-rentables au bout de 2 à 3 mois sur une quinzaine de guides d’achats.

     

    Encore une fois, il ne faut pas sous-estimer les dépenses que vous allez engendrer : elles seront conséquentes et arriveront plus vite que vous ne l’imaginez.

    Nous ne recommandons cette stratégie qu’à des ecommerçants solides en trésorerie et prêts à prendre le maximum de risques en webmarketing. Parce que, de toutes façons, il n’y a pas plus risquée comme stratégie rentable (quand bien même la rentabilité est à 6 mois minimum).

    Mais si vous appliquez bien cette stratégie et que vous avez les bons produits, vous ne laisserez aucune chance à vos concurrents, même les plus gros.

    Bonnes ventes à tous.

     

     
    Voici tous les articles de cette série :

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-15kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-30-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-60-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-100-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-passent-de-1-a-2me-et-qui-se-plantent/

  • Ces Ecommerçants qui font 100 K€/mois

    Après les Ecommerçants qui font, 15K€/mois, 30K€/mois et 60K€/mois, voici l’article sur les Ecommerçants qui font 100K€/mois.

    100K€/mois, fait un CA de plus de 1M€/an, ce qui vous placera dans le Top 5% des Ecommerçants en France.

    Si le seuil du million d’euro de CA était peut-être un objectif lors du lancement de votre Ecommerce, l’élévation dans le Top 5% des Ecommerçants n’en était sûrement pas un.

    Et pourtant, nous parlons bien de la même chose.

    Entrez dans le secret de ceux qui, s’ils n’en disent rien, le savent pourtant bien : passer de 30/60k€/mois à 100k€/mois fut un jeu d’enfant !

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    Quel est donc le profil type des Ecommerçants qui font 100k€/mois ?

    En fait, pour ce qui est de la stratégie que nous vous proposons là, tout se déroule en 2 phases, pleinement pragmatiques.

    1ère phase : Consolider les acquis des stades 30K€ et 60K€

    • Amélioration perpétuelle des process internes mis en place (ressources humaines, délégation, logistique, achats, SAV)
    • Travail continuel sur le Emerchandising, pour mettre en avant les bons produits/marques
    • Augmentation significative du catalogue produits et des fournisseurs référencés
    • Consolider avec son agence SEO ses positions et trouver d’autres sources de trafic, notamment grâce aux nouveaux produits.
    • Avoir une campagne Adwords saine, et surtout (surtout !) sans aucun mot clés virus (sans quoi, l’ecommerçant n’aurait de toute façon pas passé le cap des 30K€/mois sans perte de résultat).
    • Consolider sa présence sur eBay, avec une boutique eBay et atteindre un niveau « Top Fiabilité »
    • Ajuster sa rentabilité sur les 4 ou 5 comparateurs de prix activés et en ouvrir de supplémentaires.
    • Eviter tout ce qui est Keyworders Adwords et Codes Reduc.
    • Aller plus loin dans le partenariat avec les fournisseurs, et avoir des exclusivités, des avant-premières, des « coups ». Par exemple, à l’époque où nous gérions notre site de sono, un fournisseur nous avait proposé de partager les dépenses d’une publicité dans le magazine spécialisé de la sono, sur un de ses produits : de la notoriété pour nous, des ventes pour lui.

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    Cette première phase, de préparation dirons-nous, est très importante et ne doit pas être négligée. Certains y passent une année entière pour consolider.

    Ensuite ? Phase 2 !

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    2ème phase : « On lâche les chevaux ! »

    Et c’est maintenant qu’on s’amuse ! (enfin…)

    Souvenez-vous : vous avez passé les paliers 15K€, 30K€ et 60K€. Il vous fallait trouver le bon équilibre des dépenses et les bons produits, bien mis en valeur. Vous avez ajouté à votre catalogue des nouveaux produits, sources de nouveaux profits (nouveaux fournisseurs, marques, meilleurs prix d’achat, etc…)

    Or, pour les 100K€, point de palier ! Et c’est en cela que ce stade est bien plus simple à atteindre que les 3 précédents.

    Bienvenue dans le monde Ecommerce où tout est simple et fun !

    Si le seuil des 10ainze de M€/an est sûrement réservé à une élite (1% des Ecommerces en France), le 1M€/an est d’une logique déconcertante.

    Vous avez une martingale entre les mains, et comme toutes martingales, plus vous ajouterez d’argent, plus vous en gagnerez.

    A ce stade, « pragmatisme » rime de façon inédite avec « fun », « dépense » et « rapidité ».

    Vous n’aurez qu’à suivre les recommandations qui suivent, vous les approprier, puis les appliquer une par une, de façon méthodique.

    Cette phase 2 vous paraîtra peut-être osée et risquée.

    Cette phase 2 vous semblera sûrement mettre votre Ecommerce en danger.

    Et pourtant, pour arriver à cette phase 2, vous avez évité les pièges du Emarketing, vous avez construit une relation privilégiées avec vos fournisseurs, vous avez une présence certaine en référencement naturel et Adwords, donc considérons qu’il est temps de s’amuser un peu.

    Lâchez les chevaux, et voici comment procéder : (lire la suite de cet article ici.

    Voici tous les articles de cette série :

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-15kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-30-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-60-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-100-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-passent-de-1-a-2me-et-qui-se-plantent/

  • Ces Ecommerçants qui font 60 K€/mois

    Après 15k€/mois et 30k€/mois, voici l’article « Ces Ecommerçants qui font 60 K€/mois »

    Si entre 15k€ et 30k€ de CA/mois le Ecommerçant se devait de structurer son offre, sa logistique et son équipe (aussi petite soit-elle), le tout avec un webmarketing présent mais sans risque, le Ecommerçant à 60k€/mois, lui, a passé et validé une étape importante en plus : les faveurs des fournisseurs.

    Et la fille est devenue belle à marier, comme ça d’un coup. Et si cet ecommerçant est passé entre les mails des filets des mauvaises agences SEO, d’autres prédateurs « code reduc » et « Keyworders Adwords » ont flairé la dote.

    Vous verrez que, si le cap des 30k€/mois est un plateau en terme de CA que tous les ecommerçants ont connu, les bonnes méthodes pour débloquer ce plateau ne sont que pragmatisme et, heureusement, faible augmentation des dépenses webmarketing.

    Ainsi, si dans les deux précédents articles nous avions commencé par décrire les bonnes pratiques des ecommerçants en questions, pour finir sur les risques qu’ils encouraient, nous procéderons cette fois-ci inversement.

    Quels sont donc les risques types des Ecommerçants qui font 60k€/mois ?

    A 30k€/mois, le ecommerçant est frustré, car il sent qu’il a atteint un plateau, et ne sait plus quoi faire pour passer à 60k€/mois. Ce plateau de 30k€/mois, la grande majorité des Ecommerçants dépassant le million de CA/an l’ont rencontré. Croyez-nous.

    Quelles sont donc les solutions pour passer ce plateau ?

    Plusieurs choix viennent à l’esprit et semblent une bonne stratégie. A tord …

    D’abord, il existe les solutions qui vont, certes, augmenter le CA de 30k€ à 60k€, mais qui vont faire stagner la marge brute du Ecommerçant. Si en plus il a dû recruter pour répondre à l’augmentation de la demande, il se retrouvera avec un résultat net inférieur à ce que vous faisiez à 30k€/mois.

    • Comme à chaque palier, il prend le risque d’augmenter son budget Adwords journalier, alors que sa campagne n’est pas optimisée. Pertes assurées, aucune autre possibilité n’est envisageable. Croyez-nous.
    • Idem sur les comparateurs de prix : un manque d’optimisation alors qu’on multiplie le nombre de comparateurs diffusant nos offres. Pertes, pertes, pertes.

    Mais ces deux solutions auront, au-moins, l’avantage de faire augmenter son CA. Ses fournisseurs commencent à s’intéresser à lui plus qu’avant. Le signal est positif. Mais son cabinet comptable aura vite fait de lui mettre le nez sur un problème : « Vous avez trop investit en webmarketing ! ». La réalité est qu’il avait juste mal investi.

    Il existe, pourtant, bien pire comme solutions : celles qui vont faire augmenter ses dépenses, sans faire augmenter son CA :

    • Les codes réducs… … La chose est actée : les codes réducs n’apportent aucune ventes supplémentaires ! A chaque code réduc, ce sont les internautes qui sont sur votre panier d’achat qui ouvrent une autre page pour aller chercher un code réduc et finaliser l’achat. Notre logiciel BuyLine le prouve tous les jours. Les plus gros utilisateurs de BuyLine sont même allé jusqu’à retirer le champs « Code Réduc » de leur panier d’achat, pour ne pas donner de mauvaises idées à leurs acheteurs (d’autres, moins radicaux, ont nommé ce champ « CR », ce qui permet de laisser ce champs présent sans pour autant incité l’internaute à aller chercher un code réduc s’il n’en a pas déjà un). Tous les ecommerçants qui ont retiré leurs codes réducs vous le diront : ils n’ont perdu AUCUNE vente. Vous pouvez le faire sans risque.
    • Les Keyworders. J’en ai déjà parlé ici. Je me suis pris un bad-buzz suite à cet article, donc je ne recommencerai pas à tout expliquer, mais en gros ce sont des arnaqueurs qui se font passer pour des « experts » Adwords qui soit-disant « achètent des mots clefs Long Tail« , « gèrent le CPC au quart de centime prés« , bla bla bla, alors que, croyez-nous, ce ne sont que des mecs qui servent à rien, tout juste bon à acheter le nom de votre site sur Adwords afin de profiter de votre notoriété et du bon taux de transformation assuré sur ce mot clef. Du coup, effectivement, cela leur permet de se faire payer uniquement à la performance, les risques qu’ils prennent étant plus que minimes. Je défie n’importe quel Keyworder Adwords de me prouver le contraire et qu’ils sont de véritables experts Adwords. Mais je pense que pas un seul ne se prêtera à l’exercice sans risquer le ridicule.

    Ces 2 derniers cas, Codes Reduc et Keyworders donc, ne feront pas augmenter son CA, mais feront augmenter ses dépenses. Baisse du résultat net assuré.

    Alors, quelles sont les solutions pour franchir le cap des 30k€ et atteindre les 60k€/mois ?

     

    Quel est alors le profil type des Ecommerçants qui font 60k€/mois ?

    Pour l’équipe Blog-Ecommerce, le constat est clair : ceux qui arrivent sans encombre au stade des 60k€/mois sont les ecommerçants qui ont appliqué les mêmes bonnes méthodes qu’ils avaient appliquées pour atteindre les 30k€/mois, mais sur une gamme de produits plus large.

    Donc première étape : contactez tous vos fournisseurs, trouvez les nouveaux produits qui se vendent bien et faites un bon coup par mois, ou tous les 2 mois.

    Une bonne astuce aussi, est de prendre vos ventes du mois de Décembre précédent. Le taux de transformation étant plus fort à cette période, souvent des produits au potentiel sous-exploité se vendent à ce moment-là. Ils peuvent représenter le potentiel de l’année N+1.

    Une fois que vous avez fait ce travail d’augmentation de nombre de produits, de mise en lumière de produits à potentiel inexploité et de « coups commerciaux » avec vos fournisseurs privilégiés, appliquez les même recettes que lors de votre objectif de 30K€/mois sur ces nouveaux produits phares :

    • Un webmarketing sain : Adwords optimisé, Google Shopping, Leguide.com + 3 ou 4 autres comparateurs payants (optimisés aussi, n’envoyez pas tout votre catalogue).
    • Un SEO sur ces nouveaux produits (via une optimisation interne de ces derniers).
    • Un eMerchandising travaillé, c’est-à-dire qui met en avant sur la page d’accueil et sur le pages « Catégories » ces nouveaux produits avec un bon potentiel.

    Vous aurez donc décoller de fameux plateau des 30k€/mois, mais n’atteindrez peut-être pas encore les 60k€. Donnez un coup de pouce à votre CA, notamment grâce aux places de marché :

     

    Pour conclure :

    Vous l’aurez compris : passer de 30K€/mois à 60k€/mois ne se fait pas de la façon la plus funky qui soit. Point de boutique FaceBook, de Twitter, de budget webmarketing « toutes vannes ouvertes » ou de design de dingue pour votre Ecommerce.

    Hélas non. Il vous faudra stabiliser votre activité et continuer votre travail de sourcing et de mise en avant produits, comme si vous vous lanciez la veille dans le Ecommerce.

    Nous avons trop vu chez Blog-Ecommerce des Ecommerçants pensant que la barre des 30k€/mois franchie, il était temps d’ouvrir les vannes, de recruter des Community Manager, intégrer en interne des fonctions qui peuvent très bien être sous-traitées comme le designer ou, encore, de se laisser séduire par l’affiliation/Code-Reduc/Keyworders.

    Pour passer de 30k€/mois à 60K€/mois donc, il ne sert à rien de faire exploser vos dépenses webmarketing. Il vous faut juste trouver dans sources de profits au sein du catalogue de vos fournisseurs et appliquer les même méthodes qui ont ponctionnées précédemment.

    Dans le prochain article, nous décrirons la profil type des Ecommerçants qui font 100k€/mois. Vous verrez que, ce socle de 60K€/mois atteint, les 100K€/mois sont presque faciles à atteindre.

     

    Voici tous les articles de cette série :

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-15kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-30-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-60-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-100-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-passent-de-1-a-2me-et-qui-se-plantent/

  • Ces Ecommerçants qui font 30 K€/mois

    Voici la suite de la série d’articles sur les profils d’ecommerçants en fonction du niveau de CA atteint (et merci beaucoup à notre confrère d’eBusiness.info d’avoir relayé le précédent article ).

    Après les 15k€/mois, voici ce que nous remarquons de communs chez les ecommerçants qui ont passé le cap des 15k€/mois, pour atteindre celui des 30k€/mois.

    Quel est donc le profil type des Ecommerçants qui font 30k€/mois ?

    Le salaire du gérant ou du couple gérant est payé, le business modèle est viable, et les produits se vendent plutôt de façon correcte.

    Bien décidé à monter au cap des 30k€/mois (et nous verrons par la suite que ce palier est au final assez long pour les ecommerçants), ce ecommerçant est passé au travers des erreurs que nous citions ici, et est arrivé à atteindre ce stade.

    Alors, ils ont fait quoi pour cela ?

    • En général, c’est à ce moment là (entre les 15k€ et 30k€/mois) que le premier stagiaire rejoint la société.
    • Si son poste est assez flou le jour de son arrivé (« Tu feras du FaceBook et tu communiqueras sur les forums »), le quotidien fait que ce stagiaire finira, bien vite, au service commercial pour répondre aux clients et faire la vente.
    • Poste bien plus pragmatique que ce pourquoi il a été embauché (et ce pourquoi il a accepté ce stage…), cette organisation permet maintenant au gérant de prendre du recul sur son quotidien et de passer son temps sur des sujets à plus forte valeur ajoutée.
    • Fournisseurs, négociation des tarifs postaux/logistiques, amélioration des process, du SAV, etc… Il est temps de tout remettre au carré.
    • eMerchandising. On a rentré des produits, mis les images, les prix, les descriptions… Il est temps de ranger tout ça, et il y a du boulot. Les bons produits sont-ils visibles dès la page d’accueil ? Les pages gamme présentent-elles en premier les produits les plus vendeurs et non plus seulement les moins chers, les derniers ajoutés au site, etc… ? Effet garanti sur les ventes ! Ne pensez pas que les internautes scrollent vers le bas, et encore moins qu’ils navigue de pagination en pagination. Si vos produits stars se trouvent en pagination 2 ou en bas de vos pages « gammes », vous ne les vendrez pas.
    • La page d’accueil aussi: elle sera sans fioriture (les grosses bannières qui clignotent partout sont très peu efficaces, et cela est confirmé par les test d’eyes-traking de Altics).
    • Les meilleures marques, les meilleurs produits seront présents dès la page d’accueil.
    • Le trafic ? Google Shopping + Leguide.com (en mode payant) + un autre comparateur généraliste (ex : Shopping.com ou Nextag) + un référencement naturel qui commence à porter ses fruits.
    • + Adwords. Parlons plus précisément d’Adwords: un budget de plus ou moins 80/100€/jour, mais avec des campagnes rentables et ciblées. Aucun mot clef  « virus » ne sera toléré dans ces campagnes. On entend par mots clefs « virus » ces mots clefs que vous achetez sur Adwords, et qui bouffent votre budget plus vite que l’ensemble des mots clefs qui font des ventes. Si cela vous arrive, vous pourrez augmenter votre budget Adwords autant que vous voudrez, vos ventes stagneront, et seul votre coût/vente explosera.
    • Augmentation du catalogue produits (et hop ! encore un boulot pour le stagiaire en question). Nouveaux fournisseurs, nouvelles marques, nouveaux produits, élargissement de gamme, etc… Vos internautes et même Google, apprécieront grandement.

     

    On le voit, ce qui a fait passer le plus souvent les ecommerçants de 15k€ à 30k€/mois, c’est la disponibilité du gérant pour remettre tout à plat et prendre des décisions stratégiques et d’organisation, au lieu de gérer le quotidien.

     

    Quelles sont les erreurs de ces Ecommerçants qui font 30k€/mois ?

    Il peut être compliqué de laisser le téléphone ou le traitement des emails à quelqu’un d’autre, quand on se considère comme le plus apte à vendre ses produits et à satisfaire ses clients.

    Il a aussi les risques inhérents, là encore, au webmarketing (ce truc où tout le monde est spécialiste…). Sélectionner rigoureusement les produits qui vous enverrez aux comparateurs de prix payants, pour y retirer les produits non-rentables (ce que permet Shopping Flux). En général, 80% du catalogue produits est la moyenne n’est pas rentable, mais les 20% restant le sont fortement.

    Idem concernant le choix de l’agence SEO (un des grands pièges du webmarketing). Parfois, une formation suffira. Documentez-vous aussi le plus possible, même si, sur les blogs et forums, vous trouverez des conseils contradictoires (la joie de la libre expression sur le web).

    Enfin, le risque que nous voyons le plus dangereux, est la sur-réaction face à la concurrence.

    Cette dernière est pure et parfaite sur le Net. Il faut l’accepter et faire avec. Votre concurrent casse les prix ? Votre concurrent annonce un produit « nouveau et disponible » alors que vous savez qu’il n’est pas encore sortit ? Il se nomme « leader de … » alors que les fournisseurs vous indiquent que ses ventes sont largement plus faibles que les vôtres ? Vous ne pourriez rien y faire. Laissez tomber.

    Vous avez mieux à faire, et c’est vous poser la question « Comment passer à 60k€/mois ?« .

    Le prochain article tentera de vous donner des pistes.

    Bonnes ventes à tous.

    Voici tous les articles de cette série :

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-15kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-30-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-60-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-100-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-passent-de-1-a-2me-et-qui-se-plantent/

  • Ces Ecommerçants qui font 15 K€/mois

    Chez Blog-Ecommerce, nous discutons tous les jours avec des ecommerçants de toutes tailles.

    Sans rentrer dans une discussion de sous le clocher, quelles sont les actions mises en place par les ecommerçants pour passer les différents paliers de chiffre d’affaire ?

    Nous avons décidé de vous proposer une série d’articles qui seront le reflet de notre expérience, et cela sur les différents niveaux de CA.

    Nous commençons avec la tranche 15k€/mois, et nous monterons jusqu’à 100 k€/mois.

    Quel est donc le profil type des Ecommerçants qui font 15k€/mois ?

    Ces commerçants sont légions dans le web français. Si 15k€/mois n’est pas un CA suffisant pour payer des salaires, avec une marge correcte, une structure légère et des dépenses marketing et techniques contrôlées, le gérant pourra se payer son revenu.

    Alors comment atteindre ce palier ?

    • Cet ecommerçant a en général moins de 1.000 produits dans son catalogue.
    • Il a entre 1 et 2 années d’existences
    • Il a un design travaillé et une charte graphique simple, mais unique.
    • Il travaille ses bannières publicitaires en page d’accueil, même s’il se rend compte que les ventes ne s’améliorent pas forcément à chaque nouvelle bannière.
    • Si son SEO est correcte, il ne trust pas non plus les premières places de Google.
    • En général, il a de bonnes positions sur Google sur un ou deux produits ou gamme de produits.
    • Il a une ou deux marques qu’il vend bien, car il a de bonnes relations avec ce fournisseur et est toujours à jour sur les nouveautés et promotions.
    • Il diffuse ses produits sur Google Shopping
    • Il a une petite campagne Adwords (30€/jour)
    • Cette campagne Adwords n’est pas des plus optimisées, mais elle se concentre sur ses produits ou marques phares, donc la rentabilité est au rendez-vous.
    • … et puis, il faut bien un peu de volume pour les fournisseurs…
    • Il gère son stock et ses livraisons lui-même, et est donc souvent en flux tendu (il se calle sur les disponibilités des fournisseurs).

     

    Quelles sont les erreurs de ces Ecommerçants qui font 15k€/mois ?

    Le modèle semble viable, et cet ecommerçant souhaite aller plus loin, se développer.

    C’est là que les erreurs peuvent arriver, car si au début une gestion de commerçant classique pouvait suffire, les pièges du ecommerce et son emarketing, justement, font en général leur apparition à ce moment-là.

    • Bien conscient que le référencement sur Google est important, cet ecommerçant va signer avec la première agence de SEO venue, et perdre ces premiers milliers d’euros dépensés pour rien.
    • Il va aussi augmenter ses dépenses Adwords (disons qu’il va passer à 60€/jour), prendre plus de risque. Il suffira parfois d’un ou deux mots clefs « virus », c’est-à-dire qui va prendre tous les clics supplémentaires suite à l’augmentation du budget mais qui ne transforment jamais, pour que, à dépenses double, les ventes soient exactement les mêmes qu’avec 30€/jour
    • Il va se diffuser sur le réseau gratuit de Leguide.com, et sera au final déçu du peu de ventes apportées et se démotivera sur les comparateurs de prix. Or, Leguide.com en système gratuit ne redirige que ses résidus de trafics, et ne devient intéressant qu’à partir du moment où le ecommerçant passe en mode « prioritaire », c’est à dire payant.
    • Bien décidé à augmenter son offre produit, il va dans le même temps perdre de vue ses best-ventes et se disperser sur des produits qu’il maîtrise moins bien.
    • Il va diffuser son premier emailing, et sera déçu du peu de retours.

    Des erreurs il y en a d’autres, et ceci est tiré de notre expérience d’agence pour Ecommerçant, ainsi que de notre précédente expérience de commerçant, avec ce site de sono, qui s’est fait racheté il y a un peu plus d’un an (je ne peux pas donner le CA/mois que nous faisions, car les nouveaux propriétaires du site ne le souhaitent pas, mais nous étions dans le top 5 des sites de sono en France).

    Ecommerçants, vos retours sont les bienvenus, et seront ajoutés à cette liste.

    Dans le prochain article de cette série, nous verrons donc comment un ecommerçant à 15k€/mois peu passer à 30k€/mois.

     

    Voici tous les articles de cette série :

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-15kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-30-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-60-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-100-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-passent-de-1-a-2me-et-qui-se-plantent/

  • [Olivier Levy] – 5 erreurs des Ecommerçants à 2 millions d’€

    Suite de cet article précédent :

    « Pourquoi réussir le challenge de passer de zéro à 1 million ne donne-t-il pas les clefs pour atteindre les 2 millions ?

    Si tout le monde s’accorde pour dire qu’il est plus compliqué de passer de zéro à 1 million, que de 1 à 2 millions, alors il serait facile de penser que le seuil des 2 millions peut être atteint sans trop de casses, logique non ?

    Sûrement trop logique pour être la bonne réponse.

    Bienvenue dans un monde dans lequel 1 euro dépensé rapporte 80 centimes, un monde où Ecommerce souhaite rimer plus avec e-marketing que commerce, un monde où Adwords sera le puits de votre trésorerie … un monde où s’ouvrent les portes de ceux qui vous les avaient laissées pour fermées lorsque vous étiez petits ecommerçants ….

    Un monde dans lequel les Ecommerçants à 2 millions se plantent.« 

    ___________________________________________________________________________
    (dans la suite de cet article, tout s’entend toutes choses égales par ailleurs)

     5 erreurs de Ecommerçants à 2 millions d’euro

    2 millions€

    1er exemple d’erreur : Les Ecommerçants à 1 million qui doublent leurs dépenses Webmarketing.

    Ils dépensent entre 6.000 et 10.000 euro/mois sur Adwords et/ou les Comparateurs de Prix et se disent qu’en multipliant le budget par 2, leur CA devrait être, lui aussi, multiplier au-moins par 2 (puisqu’il faudra y ajouter le trafic naturel actuel).

    Sauf que …

    Sauf que multiplier par 2 votre budget clics webmarketing va, effectivement, multiplier par 2 le nombre de visites sur votre Ecommerce, mais nullement la taille de votre cible. En gros, et en prenant des chiffres fictifs pour exemple, si vous touchiez 50% de votre public avec 6.000 euro/mois, vous toucherez seulement, disons, 80% de votre cible avec 12.000 euro/mois.

    A partir d’un certain seuil, l’efficacité de chaque euro investit en webmarketing devient décroissante.

    Il ne faut pas garder mêmes métrics de calcul R.O.I que celles des débuts dans l’Ecommerce. Donc ce qui se passe, c’est qu’arrivé à la fin de l’année, à l’heure des bilans, ces Ecommerçants ont bien un CA de 2 millions d’euro, mais un résultat net devenu, mécaniquement, négatif ou très affaibli. Le conseil du cabinet comptable sera de « réduire les dépenses en publicité », et l’Ecommerçant en question subira une décroissance l’année d’après ou une croissance qui reposera sur une perte de plus ne plus intense en résultat net.

     

    2ème exemple d’erreur : Les Ecommerçants à 1 million qui baissent leurs prix pour tuer la concurrence.

    En gros, arrivé à 1 million, le Ecommerçant se dit : « Je prends le marché, je m’en fou, je pète les prix et quand je serai à 2 million et qu’il y aura moins de concurrents, je les remonterai« .

    Ok. L’ambition est là, c’est très bien, et nous avons souvent entendu cela de la part nos clients. Mais il ne va se passer qu’une seule chose : vous allez peut-être tuer certains de vos concurrents (encore que celui qui travaille dans son garage et déchire le scotch avec ses dents pour préparer ses colis, vous n’êtes pas prêt de le faire mordre la poussière à lui, vu qu’il y est déjà et que ça a plutôt l’air de lui convenir), mais vous allez surtout vous tuer vous. Et quand au bout d’un an, vous verrez que, oui vous faites bien 2 millions d’euro, mais qu’il y a encore un petit nouveau qui baisse encore plus bas ses prix et qui déchire encore plus efficacement le scotch avec ses dents (il les avait plus longues….), votre comptable vous dira qu’il vous faut rè-augmenter vos prix, ce que vous aviez prévu au bout d’un an, mais sans prendre en compte que, non, la concurrence sera encore présente.

    Sur Internet, vous ne pourrez jamais être le moins cher, car vous aurez toujours face à vous des structures ultra-légères et éphémères, mais présentes, qui se feront un plaisir de vous tirer vers le bas. Ne tombez pas dans leur piège, surtout si elles sont plus récentes que vous.

    En Ecommerce, ce n’est pas la concurrence qui décide de vos prix, mais votre visibilité par rapport à cette concurrence.

     

    3ème exemple d’erreur : Les Ecommerçants à 1 million qui se laissent flatter.

    La flatterie a renversé plus d’empires qu’il n’y en a réellement existé.

    Et à 1 million de CA, on peut se dire, que, « oui, j’ai un petit empire. » (le lecteur attentif fera remarquer qu’un empire n’est, par définition, pas petit, mais nous lui rappellerons que nous sommes ici dans la flatterie).

    La mariée est devenue belle (ou, en tout cas, sa dot), et les prétendants, ceux qui ne vous considéraient que trop peu, ces goujats, vous prêtent enfin toute l’attention que vous méritiez.

    Tout d’abord, l’affiliation. A vous les codes réducs, les bannières statiques qui ne sont plus du tout cliquées et, si vous avez un peu de (mal)chance, les keyworders.

    Vous ne serez pas la première mariée à déchanter le bal terminé, mais, promis, nous compatirons avec tendresse.

    Deuxièmement, le retargeting (ex : Criteo) : eux aussi, avant que vous ne fassiez le million d’euro vous laissaient leurs portes fermées, et elles vous sont maintenant ouvertes.

    Mais, à l’exact opposé de l’affiliation, le re-targeting est l’une des composantes webmarketing efficaces qui existent pour passer à 2 millions d’euro. Hélas, qui dit puissance, dit nécessité de maîtrise. Le Ecommerçant à 1 million est tenté d’ouvrir grandes les vannes des Criteo et compagnie, mais avec, pour résultat, des dépenses qui vont littéralement exploser !

    Sur le re-targeting, il vous faudra leur imposer un plafond de dépenses mensuelles ET ne pas re-targeter 100% de vos produits (par exemple, ceux avec un prix inférieur à 20 euros).

    Nous avons vu trop de Ecommerçants ouvrir un compte chez des re-targeteurs sans nous le dire, et revenir vers nous complètement dépités et avec une trésorerie proche du néant.

     

    4ème exemple d’erreur : Les Ecommerçants à 1 million qui ré-internalisent leur gestion Webmarketing.

    Pour bien comprendre les tenants et aboutissants de cette erreur, partons d’un postulat, qui correspond à un certains profils de Ecommerçants : vous étiez déjà commerçants avant de vous lancer dans l’Ecommerce, vous avez une bonne expérience dans votre métier et vous êtes monter à 1 million d’euro grâce à, bien sûr, vos produits, mais aussi parce que vous aviez fait le choix d’un bon logiciel Ecommerce, d’une bonne agence web et avez été accompagnés par une bonne agence Webmarketing spécialisée en Ecommerce.

    Donc … tout va bien.

    Du coup, on se dit qu’on ferait bien de gérer soit-même ses campagnes Adwords (« on va recruter quelqu’un »), pour le SEO on est déjà bien (« mais la personne qu’on va recruter pour gérer nos Adwords elle regardera de temps en temps nos positions. Et puis, moi aussi, en tant que patron, je vais suivre cela de près.« ) et pour le graphisme des newsletter et du site, « on va recruter un graphiste en contrat Pro« .

    Il est facile de tourner cela en dérision, mais la facilité intellectuelle n’est pas notre tasse de thé, alors cherchons à comprendre pourquoi des chefs d’entreprises prennent cette décision.

    Surtout que, nous sommes en 2013, et la plupart des Ecommerçants ont bien compris que ce n’était pas parce qu’on avait besoin de lait frais tout les matins qu’on se devait d’acheter une vache (ou « d’acheter un salon de coiffure parce qu’on a des cheveux« , prenez l’exemple qui vous plaira le plus ;-) ).

    Pourtant, pour la majorité des Ecommerçants, ré-internaliser leur webmarketing a un but clair et que nous comprenons : avoir sous la main ceux qui gèrent les dépenses, connaissent les produits, les soldes, les promos, et gagner une réactivité immédiate et l’œil sur les dépenses.

    Tout cela est légitime et logique. Et nos clients dans cette logique ont tous été accompagnés jusqu’à la fin, nous sommes même allés jusqu’à former leur nouvelle équipe, et cela sans aucune rétention d’information de notre part (et encore moins de Compte Adwords, comme c’est trop souvent le cas dans le milieu des agences….).

    Mais le Ecommerçant à 1 million fait face, avec cette nouvelle organisation, à un effet ciseaux qui, mécaniquement, va ronger son R.O.I (sa rentabilité webmarketing).

    Prenons l’exemple Adwords : si à un instant T, la personne que recrute l’Ecommerçants sera potentiellement aussi bonne que quelqu’un en agence (notamment si elle vient d’une agence, justement), au fil des mois son expertise sera de toute façon moins bonne. C’est en agence qu’on progresse en SEO et Adwords, pas chez l’annonceur, surtout si c’est un petit (moins de 50Keuro/mois). Le second effet, est celui des coûts : même si l’agence vous facturait entre 800 et 2.000 euro par mois pour la gestion des campagnes Adwords, un salarié coûte de toute façon plus chers.

    A l’heure où les Chefs de Projets Adwords chez Blog Ecommerce ont commencés à créer des vidéos Adwords pour leurs clients ou s’entretiennent avec Google Adwords France pour tester les dernières nouveautés, les Ecommerçants qui ont ré-internalisé leur Webmarketing courent de formations en formations pour connaître les dernières tendances chez Adwords.

    En Bing/Yahoo Ads ? On laisse tomber ? C’est vrai, ça ne fait pas beaucoup de visites par rapport à Adwords. Ça rassure de se dire cela.

    Résultat, nous avons bien ici un effet ciseaux : plus de coûts, pour moins d’efficacité (encore une fois, nous sommes partis du postulat que l’agence était une bonne agence).

    Internaliser son webmarketing à 1 million d’euro peut sembler logique pour un Ecommerçant. Mais c’est considérer, soit, que vous avez recruté en CDI la perle rare qui est une star en SEO + Adwords + Comparateurs de Prix, etc… (ne cherchez pas, ça n’existe pas, ou, en tout cas, nous n’avons jamais reçu un tel profil en entretien…), soit que vous considérez que le webmarketing n’évolue pas et que tous les canaux sont maîtrisables par une seule personne et ayant pour vision d’un seul cas, votre Ecommerce.

    Les Ecommerçants qui passent sans effet ciseaux le stade des 2 millions d’euro, sont ceux qui recrutent un Responsable Webmarketing qui va piloter, challenger et vérifier le travail de vos prestataires, puis faire tous les reportings qui permettront au gérant de faire progresser l’entreprise.

     

    « Alors on fait comment pour atteindre le palier des 2 millions sans se manger un mur ?

    Ça paraissait simple pourtant, avant que je lise cet article… »

    Nous n’avons aucune leçon a donner aux Ecommerçants, et ce que nous écrivons là est le résultat de discussions avec nos propres clients, de leurs erreurs, de leurs succès et surtout de leurs questionnements.

    Lorsque vous arrivez au seuil des 1 million d’euro et que vous souhaitez atteindre les 2 millions, au final, il n’y a pas grand chose à changer. Et c’est peut-être cela le plus compliqué à comprendre et que nous avons essayé de mettre en avant avec ces 4 exemples d’erreurs.

    Ce qui est sûr, c’est qu’il faudra garder la tête froide, ne pas se considérer comme « arrivés« , et autres, « y’a plus qu’à« . A 1 million, votre Ecommerce est toujours très fragile. Il l’est même plus que lorsque vous travailliez tout seul et gériez l’ensemble des tâches quotidiennes.

    Il vous manque un élément dans votre entreprise. Et cet élément n’est pas une star en SEO ou Adwords. Ce n’est pas non plus les prix de la concurrence qui vous empêchent de passer ce cap, ni votre budget marketing trop réduit.

    Non.

    Ce qui a manqué à ces Ecommerçants qui se sont plantés au stade des 2 millions, c’est quelque chose qu’ils ont perdu. Un quelque chose pourtant sous leurs yeux, comme une trop évidence, comme une ingratitude fasse à la chose trop matérielle.

    Une chose qui, pourtant, se sera bien vendue, même très bien. Pour une somme précise, même : 1 million d’euro …

     

    5éme erreur : le Produit, le Produit, le Produit !!

    Comment oublier un truc dont on a vendu 1 million d’euro ?

    Ça n’arrive pas, nous direz-vous. Un Ecommerçant sait que le plus important c’est son produit.

    Pourtant, quand un Ecommerçant vous dit :

    . « Nous allons exploser le marché et baisser les prix« , parle-t-il du produit ou… de son prix ?

    . « Nous allons ré-internaliser le webmarketing, nous voulons nos canaux de ventes sous la main« , parle-t-il en tant comme une agence qui vend un service, ou comme un Ecommerçant qui vend un produit ?

    . « Nous allons multiplier par 2 les dépenses marketing, on va mécaniquement doubler notre CA. » Là encore, parle-t-il du produit ou de la promotion de ce produit ?

    Nous avons tous entendu ces phrases, et, souvent, avons approuvés ses stratégies, parce qu’elles sont logiques. Elles semblent naturelles, évidentes, dans la logique des choses.

    Mais encore une fois, elles étaient trop logiques pour être les bonnes.

    Pour atteindre les 2 millions d’euro, il vous faudra être au top de votre offre produits. De nouvelles marques, des nouveaux fournisseurs, meilleurs ou moins chers, des négociations plus âpres avec vos fournisseurs actuels. Un élargissement de votre gamme produits.

    Vous avez 2.000 produits ? Et bien passez à 4.000.

    Vous vous fournissez localement ? Et bien chercher à remonter la filière d’approvisionnements. Internet réduit le nombres d’intermédiaires. C’est comme ça, il faut l’accepter.

    Vos produits ne sont pas parfaits ? Travaillez avec vos fabricants pour leur proposer vos remontées sur les besoins du marché.

    Votre offre produits est-elle parfaite ? Posez-vous seulement cette question, c’est tout ! Le reste suivra

    On ne peut rendre fantastique qu’un bon produit. Vos bannières, vos clics à droite, à gauche, vos prix, votre design ou la taille de votre bouton « Ajouter au panier », votre Adwords, votre Shopping Flux, votre star en SEO, votre Criteo ou même votre page Facebook, au final, ce ne sont que des outils. Aussi puissants peuvent ils être , votre mission est de nourrir ces outils avec une offre produits fantastique.

     

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    Alors, qu’est-ce qui semblait manquer aux Ecommerçants qui se sont plantés à 2 millions d’euro ?

    Un Responsable des Achats.

    Un Responsable Achat (qu’il soit le gérant ou un recrue), qui vous trouvera de nouveaux produits, qui négociera chaque achat, qui fera tout pour que soient en lignes les dernières nouveautés, qui se déplacera à tous les salons de votre secteur (même à l’étranger) qui déploiera votre offre et qui la rendra chaque mois de plus en plus attractive.

    Ainsi, avant de vous poser la question « dois-je recruter un SEO/Adwords en interne ?« , « dois-je augmenter sensiblement mes dépenses ? » ou « dois-je me lancer à corps perdu dans des nouveaux canaux de diffusions ?« , poser-vous la question suivante : « Suis-je équipé, avant tout, en interne pour continuer à rester au top au niveau de mes produits ? »

    Nous avons vu trop de Ecommerçants perdre la mission première de leur entreprise, et arriver aux 2 millions avec moins d’argent en caisse et, souvent, obligés de mettre la clef sous la porte, en cas d’effet ciseaux que nous décrivions.

    Parce que le jour où un concurrent arrivera avec une meilleure offre que vous, plus complète, plus moderne et avec un meilleur sourcing, vous pourrez dépenser l’énergie, l’argent et le temps que vous voudrez en webmarketing ou à espionner vos concurrents, votre offre produits deviendra inintéressante aux yeux des internautes.

    Et là, oui, il ne vous restera plus qu’à baisser vos prix. Il n’y aura pas d’autres solutions. Les journées sont courtes et le temps passe vite sur le web, alors focalisez vos journées sur votre offre produits.

    Et ce fameux Responsable des Achats sera, encore lui, celui qui vous permettra de passer la barre des 4 millions d’euro. Car les Ecommerçants qui atteignent cette barre des 4 millions de façon saine et solide sont ceux qui ont créé leur propre marque sur leurs meilleures ventes.

     

     

    Voici tous les articles de cette série :

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-15kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-30-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-60-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-100-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-passent-de-1-a-2me-et-qui-se-plantent/

  • Ces Ecommerçants qui passent de 1 à 2M€ et qui se plantent

    Pour ceux qui ne la connaîtraient pas encore, nous avons une infographie « Ces Ecommerçants qui font 100K/mois », dont vous pouvez télécharger ici la dernière version.

    Infographie Ecommerce

    Une fois la barre des 1 million d’euro dépassée, nombreux sont les Ecommerçants à penser que doubler leur CA, sans être bien sûr facile, répondra à des métrics, des calculs, éprouvés lors de la phase qui a permis de monter à 1 million/an.

    Sauf que …

    Sauf que force est de constater que le nombre de Ecommerçants à 2 millions/an qui se plantent alors qu’ils avaient atteint avec brio, agilité et intelligence la barre du million, est étonnamment élevé.

    Alors, quelles ont été leurs erreurs ? Pourquoi une équipe qui a réussi à hisser un site Ecommerce à 1 million d’euro (ce qui correspond déjà à une faible minorité), échoue à la barre des 2 millions ?

    Pourquoi réussir le challenge de passer de zéro à 1 million ne donne-t-il pas les clefs pour atteindre les 2 millions ?

    Si tout le monde s’accorde pour dire qu’il est plus compliqué de passer de zéro à 1 million, que de 1 à 2 millions, alors il serait facile de penser que le seuil des 2 millions peut être atteint sans trop de casses, logique non ?

    Sûrement trop logique pour être la bonne réponse.

    Bienvenue dans un monde dans lequel 1 euro dépensé rapporte 80 centimes, un monde où Ecommerce souhaite rimer plus avec e-marketing que commerce, un monde où Adwords sera le puits de votre trésorerie … un monde où s’ouvrent les portes de ceux qui vous les avaient laissées pour fermées lorsque vous étiez petits ecommerçants ….

    Un monde dans lequel les Ecommerçants à 2 millions se plantent.

    (lire la suite ici)

     

     

    Voici tous les articles de cette série :

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-15kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-30-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-60-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-100-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-passent-de-1-a-2me-et-qui-se-plantent/

  • Que nous apprennent nos Ecommerçants ?

    A l’heure où le prix « Espoirs Ecommerce FEVAD » récompense les ecommerçants ayant prouvés leur business model et atteint un certain seuil de Chiffre d’Affaires, et à l’heure où tout le monde se réjouit pour ces petits et moyens ecommerçants qui bataillent pour se faire une place, n’est-il pas temps de les écouter un peu ? De leur demander ce qu’ils ont à nous dire et quels sont leurs meilleurs conseils ? Quelles ont été leurs erreurs et leurs meilleures idées ?

    Chez Blog Ecommerce, nous avons la chance de pouvoir discuter avec des profils différents, des ecommerçants rarement débutants dans le web et/ou dans le commerce.

    Ils viennent chercher chez nous (Blog Ecommerce + Shopping Flux) des moyens, outils, audit et conseils pour augmenter leur trafic qualifié.

    Mais hors de cette limite, nos compétences sur les autres sujets sont faibles (logistiques, négociations fournisseurs, gestion comptable analytique, etc…), ou en tout cas pas plus que ce que nos autres clients ont bien voulu partager avec nous.

    Alors, qu’apprenons-nous de nos clients sur ces sujets que nous maîtrisons moins ?

    J’ai demandé à chaque Chef de Projet de rassembler quelques idées drainées au fil de leurs discussions avec leurs clients, et nous en avons tirés les 5 plus pertinentes, 5 règles pragmatiques pour tout bon ecommerçant.

    Les voici, bonne lecture, ça vaut de l’or ! ;-)

     

    Règle n°1 : « Le prix cassé est le marketing du pauvre ! »

    Sur Internet, tout le monde vous le dira, il faut être le moins cher.

    Et pourtant … Beaucoup de nos Ecommerçants ne sont pas les moins chers et vendent beaucoup et cela depuis des années. Alors pourquoi ? Comment font-ils ?

    En fait, pour avoir discuté avec nombreux de marchands sur ce sujet, la réponse est simple : pour attraper les internautes qui recherchent absolument le produit le moins cher, pas besoin de marketing, pas besoin de dépenser du clic, pas besoin, presque, de faire du SEO. Sans pour autant vous retrouver en page 10, si votre site ressort bien sur Google en page 2 et que vous êtes le moins cher, à vous la vente.

    Encore une fois, si l’internaute qui recherche le prix le moins cher est capable de passer 1 heure à chercher sur le web, pourquoi dépenser pour être trouvé ?

     

    Règle n°2 : « Si avec un budget marketing de 10.000€ tu touches 20% de ta cible, un budget de marketing de 20.000€ ne te feras pas toucher 40% de ta cible. »

    Dit de façon un peu plus académique : l’efficacité marketing sur le web est décroissante.

    D’où l’importance grandissante des logiciels de Multi-Touch.

    C’est ainsi qu el’équipe R&D de Shopping Flux avait innové et lancé, il y a bientôt 1 an, BuyLine un tracking Multi-Touch en plus de son tracking R.O.I basique.

     

     

    Règle n°3 : « Après avoir stoppé les codes réducs, nous n’avons pas du tout vu nos ventes chuter. Ils n’ont pour seul effet de baisser la marge sur chaque vente ».

    Nous en avions déjà parlé sur ce blog : les codes réducs sont inutiles, et reviennent à proposer à une personne qui passerait en caisse dans un supermarché une réduction alors même qu’elle n’y pensait pas en arrivant en caisse.

    Beaucoup de nos clients avec une expérience de longue date ont même retiré la case « Avez-vous un code réduc ? » de leur page panier (et c’est ce que nous avions fait lorsque nous étions encore propriétaire de notre ecommerce de sono, Platine Center).

     

    Règle n°4 : « A partir de 1M€/an, le travail d’un Ecommerçant est d’optimiser sa logistique. »

    Il y a effectivement un point de rupture qui se fait aux alentours de 1M€/an de CA pour un Ecommerçant. C’est là que se trouve le risque de se faire dépasser par le quotidien, et ne faire que de la gestion de crise. La logistique devient un point crucial. Pour beaucoup, c’est à la barre des 1M€/an que s’est trouvé ce point de rupture.

    Et à ce moment-là, se posent de nouveaux challenges complexes, comme :

    1. La gestion des commandes avec mono ou multi-produits.
    2. Les flux tendus pour une partie du catalogue, stockage en grande quantité pour une autre partie.
    3. Les délais de ré-approvisionnement différents en fonction du fournisseurs et des marques.

    De tout les marchands que nous avons rencontrés, aucun ne gère de la même façon. C’est un vrai sujet.

    Il faut donc anticiper que la logistique n’est juste le fait de recruter un préparateur de commande et de lui mettre à disposition des cartons Raja.

     

     

    Règle n°5 : « Il faut réussir à augmenter le panier moyen à son maximum, sans utiliser l’argument du « franco de port à partir de… » (c’est trop facile ça…) »

    Comment faire ? ;-)

    C’est ce que nous avions fait sur Platine Center à l’époque, et c’est ce que nous faisons sur Azur Fleur, qui vend des plantes artificielles (un site ecommerce « familiale » que nous gérons en interne).

    L’astuce, proposée par un client il y a de mémoire plus de 3 ans déjà, est d’offrir un cadeau à partir d’un certain montant de panier. Donc calculez votre panier moyen actuel, puis ajoutez 20%. C’est votre nouvel objectif de panier moyen.

    Ce cadeau, mettez le en vente sur votre site au prix public (pour en indiquer la valeur, ex: 10€) et annoncez avec une belle bannière que ce produit est offert à partir du nouveau montant panier que vous visez.

    Au final, comme c’est un produit que vous payez 3€, vous offrez quelque chose d’une valeur de 10€, mais qui ne vous aura coûté que 3€.

    Même pas besoin d’offrir les frais de port, car un acheteur préférera souvent un cadeau en plus, plutôt qu’une économie sur ce que, de toute façon, il n’aime pas payer : La Poste.

    Efficacité garantie, car en plus cela vous démarquera de la concurrence dans le cas où vous tomberiez sur un internaute qui recherche le plus petit prix possible (voir règle n°1).

    En plus, si vous changez ce cadeau de temps en temps, vous pouvez très bien forcer la récurrence clients, qui seront ravi d’avoir, encore, un cadeau de votre part.

    Vous pouvez voir sur Azur Fleur que nous proposons 2 roses artificielles gratuites à partir de 170€ d’achat.

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    Voici 5 astuces que nous avons drainé et enregistré au court de nos discutions avec nos clients.

    Le ecommerçants ne sont pas à court d’idées et ne sont pas du tout avares de partage de bons plans, parfois même entre concurrents.

    Nous allons essayer de créer un club de Ecommerce « matures » pour faciliter ces rencontres.

    Nous vous en parlerons dans un prochain article, mais en gros, s’il est simple de rencontrer facilement d’autres ecommerçants quand on habite des villes comme Lille, Paris, Lyon, et quelques autres, nous savons d’expérience que beaucoup de ecommerçants sont en manque d’échanges avec d’autres confrères, et c’est cela que nous souhaitons organiser, de façon totalement informelle et détendue.

    Enfin, si vous avez d’autres idées que vous souhaitez partager, n’hésitez pas à les ajouter en commentaires.

    De la part de la team Blog-Ecommerce/Shopping-Flux, nous vous souhaitons de bonnes ventes à tous en cette période importante pour le commerce.

    La team !

  • « Ignorer », « Considérer » : les risques des Ecommerçants en 2013

    J’ai un peu démotivé tout le monde avec le post précédent, sur la crise de l’information en 2013 pour les Ecommerçants, dans lequel j’indiquais que les, rares, articles intéressants sur le sujet, ne le traitaient que sous l’angle de la crise à venir (et qui sera à la hauteur de ce qu’il se passe en Grèce/Espagne).

    Un peu de réactions sur ce blog et pas mal de retweets, me font dire que le sujet demande plus de profondeur.

    Des conseils ? Nous en avons déjà donné pas mal sur ce blog, le tout synthétisé avec la série de « Ces Ecommerçants qui font x K€/mois« .

    Notre équipe en donne aussi à longueur de journée, nos clients savent qu’ils trouveront une réponse claire, simple et pragmatique en contactant notre team.

    Mais cela va-t-il suffire ? S’il est des économies évidentes pour passer 2013 (réduire les recrutements, réduire les besoins en fond de roulement et les stocks, bref, réduire la voilure de façon générale), y’a-t-il un moyen de conserver son CA, voire sa progression ?

    Quelle meilleure façon de passer une crise si ce n’est en faisant preuve de pragmatisme comme jamais ? Et j’ai bien dit « comme jamais« . Faut-il pour cela un électrochoc à l’ecommerçant ?

     

    Être un ecommerçant pragmatique en 2013, c’est quoi alors ?

    C’est simple. C’est arrêter de se trouver des excuses. Ces mêmes excuses que des commerçants trouvent pour ne pas avoir de version en ligne de leur boutique physique.

    Personne ne peut aller à l’encontre de cette idée.

    On sera tous d’accord pour dire que ces commerçants qui  considèrent qu’un ecommerce en ligne en plus de leur boutique physique ne sert à rien en 2012, ignorent le changement radical d’un monde qui se déroule sous leurs yeux. Ces commerçants semblent ériger les propres barrières de leur business.

    Si vous lisez ce blog, c’est sûrement que vous avez déjà fait ce cheminement. Mais êtes-vous allé jusqu’au bout ?

    Le pragmatisme dont vous avez fait preuve en vous lançant en ligne a-t-il lui aussi érigé ses barrières ?

     

    Car peut-on encore penser sérieusement à la veille de 2013 …

    … Pensez-vous qu’il sera encore possible de répondre « Mes produits ne se vendront pas sur eBay« , à la question « Pourquoi vous n’avez pas de boutique eBay ? », et de considérer qu’une boutique eBay ne vous apportera pas le CA supplémentaire suffisant pour passer le cap 2013 ? Devrez-vous encore écouter longtemps les abrutis qui vous déconseillent une boutique eBay pour ne pas « vous faire votre propre concurrence« , ou « dévaloriser vos produits« , alors même que eBay a une communauté d’acheteurs en ligne (« communauté d’acheteurs en ligne« , je répète, « communauté d’acheteurs en ligne« ) ?

    Pensez-vous qu’il sera encore possible d’ignorer les autres places de marché, surtout celle comme la FNAC MarketPlace qui revendique 4 Millions d’abonnés ? N’y-a-t-il pas là encore du CA à aller y chercher ?

    Pensez-vous qu’il sera encore possible de considérer son SEO comme « parfait« , alors-même que notre équipe propose un audit gratuit de votre Ecommerce ? (hotline@blog-ecommerce.com)

    Pensez-vous qu’il sera encore possible d’ignorer si votre campagne Adwords ne contient aucun mot clef nuisible, alors même que notre équipe propose, aussi, un audit gratuit de votre campagne Adwords ?

    Pensez-vous qu’il sera encore possible de considérer que votre propre webmaster génial peut à lui seul développer un logiciel ecommerce meilleur que les équipes de Prestashop, Magento, Wizishop, Dediservice, PowerBoutique, Myeshop, Compario et Raynette et tous leurs investissements en R&D depuis des années ? C’est cela être pragmatique ? Vraiment ?

    Est-ce être pragmatique que de pensez tout cela ?

    Vous avez peur de perdre 15% de votre CA en 2013 ? Il n’a pourtant jamais été aussi simple de faire plus 30% les doigts dans le nez ! Les outils, les agences, les logiciels, tout existe.

    « Ignorer« , « considérer« . Voici les mots qu’il va vous falloir éviter en 2013.

    Et si vous considérez que cet article est trop « publicitaire », ce n’est pas un souci, vous avez le droit d’ignorer nos services. Nous avons des dizaines de concurrents dans chacune des disciplines, ils ne sont pas difficiles à trouver.

    Mais fin 2013, on vous veut tous la tête haute, les reins solides et un chiffre d’affaire en hausse, car pour les lecteurs de Blog-Ecommerce, 2013 c’est les doigts dans le nez.

    Fin du rapport.

    (« électrochoc », … j’avais dit…)

  • Infographie à imprimer : « Atteindre 100K€/mois de CA avec son Ecommerce »

    La série d’articles sur ce blog « Ces Ecommerçants qui font 15K€/mois, puis 30K€/mois, puis 60K€/mois et enfin 100K€ ayant rencontré un très grand succès, nous avons eu l’idée d’en faire une infographie.

    Infographie au format A4, pour que vous puissiez l’imprimer et la garder telle une feuille de route.

    Après 2 mois de travail, la voici enfin.

    Nous espérons qu’elle vous guidera vers les 100K€/mois pour votre Ecommerce, et qu’elle répondra à vos questionnements concernant les stratégies adoptées par vos concurrents et les leaders de votre secteur.

    Bonne lecture et bonnes ventes à tous. Cliquez ici pour imprimer l’infographie, taille A4, Haute Qualité ou Format PNG