Catégorie : Emarketing

  • Infographie « 5 astuces WebmasterTool pour Ecommerçants »

    Infographie « 5 astuces WebmasterTool pour Ecommerçants »

    En Octobre dernier, nous vous proposions de voter pour la prochaine infographie sur Blog Ecommerce.

    Une infographie orientée technique. Le choix était à faire entre : WebmasterTool, duplication de contenu, Navigation à Facettes, 5 risques techniques en SEO et un comparatif technique sur 5 Grands Comptes Ecommerce.

    Les choix étaient pratiquement à 20% pour chaque, avec une légère avance pour le sujet WebmasterTool (qui est, finalement, le sujet le plus commun à tous).

    Voici ci-dessous l’infographie « 5 Astuces WebmasterTool pour Ecommerçants« , qui regroupe les 5 zones chaudes de votre WebmasterTool lorsqu’on est un Ecommerçant. Gardez un œil, même rapide, chaque semaine sur ces données-là.

    Bonne lecture à tous.

    WebmasterTool pour Ecommerçants

  • Premier Extrait de notre futur Catalogue Papier « Les Prestations pour Ecommerçants »

    Premier Extrait de notre futur Catalogue Papier « Les Prestations pour Ecommerçants »

    Nous l’avons annoncé dans ce précédent article, nous travaillons en ce moment sur un catalogue papier à destination des Ecommerçants. Vous pouvez le préserver en remplissant le formulaire à la fin de cet article (déjà 400 demandes). Nous pensons pouvoir commencer à l’envoyer à tous ceux qui en auront fait la demande mi-Août. Vous le recevrez directement dans votre boite au lettre, et gratuitement (formulaire à la fin de cet article). Nos partenaires y figureront avec chacun un conseil et nous y présenterons aussi nos coups de cœur des logiciels pour Ecommerçants. Y figureront aussi les éditeurs de logiciel Ecommerce qu’on aime, et, pour chacun d’eux, une infographie « Astuces SEO pour votre Prestashop/Magento/Wizishop/Dediservice/Change, etc… ». Nous voulions vous faire partager dans cet article une de ces infographies, et avons choisi celle de Prestashop. Voici le lien pour la télécharger, ou cliquez sur l’image ci-dessous.

    cpt1

  • Infographie à imprimer : « Atteindre 100K€/mois de CA avec son Ecommerce »

    La série d’articles sur ce blog « Ces Ecommerçants qui font 15K€/mois, puis 30K€/mois, puis 60K€/mois et enfin 100K€ ayant rencontré un très grand succès, nous avons eu l’idée d’en faire une infographie.

    Infographie au format A4, pour que vous puissiez l’imprimer et la garder telle une feuille de route.

    Après 2 mois de travail, la voici enfin.

    Nous espérons qu’elle vous guidera vers les 100K€/mois pour votre Ecommerce, et qu’elle répondra à vos questionnements concernant les stratégies adoptées par vos concurrents et les leaders de votre secteur.

    Bonne lecture et bonnes ventes à tous. Cliquez ici pour imprimer l’infographie, taille A4, Haute Qualité ou Format PNG

  • Ces Ecommerçants qui font 60 K€/mois

    Après 15k€/mois et 30k€/mois, voici l’article « Ces Ecommerçants qui font 60 K€/mois »

    Si entre 15k€ et 30k€ de CA/mois le Ecommerçant se devait de structurer son offre, sa logistique et son équipe (aussi petite soit-elle), le tout avec un webmarketing présent mais sans risque, le Ecommerçant à 60k€/mois, lui, a passé et validé une étape importante en plus : les faveurs des fournisseurs.

    Et la fille est devenue belle à marier, comme ça d’un coup. Et si cet ecommerçant est passé entre les mails des filets des mauvaises agences SEO, d’autres prédateurs « code reduc » et « Keyworders Adwords » ont flairé la dote.

    Vous verrez que, si le cap des 30k€/mois est un plateau en terme de CA que tous les ecommerçants ont connu, les bonnes méthodes pour débloquer ce plateau ne sont que pragmatisme et, heureusement, faible augmentation des dépenses webmarketing.

    Ainsi, si dans les deux précédents articles nous avions commencé par décrire les bonnes pratiques des ecommerçants en questions, pour finir sur les risques qu’ils encouraient, nous procéderons cette fois-ci inversement.

    Quels sont donc les risques types des Ecommerçants qui font 60k€/mois ?

    A 30k€/mois, le ecommerçant est frustré, car il sent qu’il a atteint un plateau, et ne sait plus quoi faire pour passer à 60k€/mois. Ce plateau de 30k€/mois, la grande majorité des Ecommerçants dépassant le million de CA/an l’ont rencontré. Croyez-nous.

    Quelles sont donc les solutions pour passer ce plateau ?

    Plusieurs choix viennent à l’esprit et semblent une bonne stratégie. A tord …

    D’abord, il existe les solutions qui vont, certes, augmenter le CA de 30k€ à 60k€, mais qui vont faire stagner la marge brute du Ecommerçant. Si en plus il a dû recruter pour répondre à l’augmentation de la demande, il se retrouvera avec un résultat net inférieur à ce que vous faisiez à 30k€/mois.

    • Comme à chaque palier, il prend le risque d’augmenter son budget Adwords journalier, alors que sa campagne n’est pas optimisée. Pertes assurées, aucune autre possibilité n’est envisageable. Croyez-nous.
    • Idem sur les comparateurs de prix : un manque d’optimisation alors qu’on multiplie le nombre de comparateurs diffusant nos offres. Pertes, pertes, pertes.

    Mais ces deux solutions auront, au-moins, l’avantage de faire augmenter son CA. Ses fournisseurs commencent à s’intéresser à lui plus qu’avant. Le signal est positif. Mais son cabinet comptable aura vite fait de lui mettre le nez sur un problème : « Vous avez trop investit en webmarketing ! ». La réalité est qu’il avait juste mal investi.

    Il existe, pourtant, bien pire comme solutions : celles qui vont faire augmenter ses dépenses, sans faire augmenter son CA :

    • Les codes réducs… … La chose est actée : les codes réducs n’apportent aucune ventes supplémentaires ! A chaque code réduc, ce sont les internautes qui sont sur votre panier d’achat qui ouvrent une autre page pour aller chercher un code réduc et finaliser l’achat. Notre logiciel BuyLine le prouve tous les jours. Les plus gros utilisateurs de BuyLine sont même allé jusqu’à retirer le champs « Code Réduc » de leur panier d’achat, pour ne pas donner de mauvaises idées à leurs acheteurs (d’autres, moins radicaux, ont nommé ce champ « CR », ce qui permet de laisser ce champs présent sans pour autant incité l’internaute à aller chercher un code réduc s’il n’en a pas déjà un). Tous les ecommerçants qui ont retiré leurs codes réducs vous le diront : ils n’ont perdu AUCUNE vente. Vous pouvez le faire sans risque.
    • Les Keyworders. J’en ai déjà parlé ici. Je me suis pris un bad-buzz suite à cet article, donc je ne recommencerai pas à tout expliquer, mais en gros ce sont des arnaqueurs qui se font passer pour des « experts » Adwords qui soit-disant « achètent des mots clefs Long Tail« , « gèrent le CPC au quart de centime prés« , bla bla bla, alors que, croyez-nous, ce ne sont que des mecs qui servent à rien, tout juste bon à acheter le nom de votre site sur Adwords afin de profiter de votre notoriété et du bon taux de transformation assuré sur ce mot clef. Du coup, effectivement, cela leur permet de se faire payer uniquement à la performance, les risques qu’ils prennent étant plus que minimes. Je défie n’importe quel Keyworder Adwords de me prouver le contraire et qu’ils sont de véritables experts Adwords. Mais je pense que pas un seul ne se prêtera à l’exercice sans risquer le ridicule.

    Ces 2 derniers cas, Codes Reduc et Keyworders donc, ne feront pas augmenter son CA, mais feront augmenter ses dépenses. Baisse du résultat net assuré.

    Alors, quelles sont les solutions pour franchir le cap des 30k€ et atteindre les 60k€/mois ?

     

    Quel est alors le profil type des Ecommerçants qui font 60k€/mois ?

    Pour l’équipe Blog-Ecommerce, le constat est clair : ceux qui arrivent sans encombre au stade des 60k€/mois sont les ecommerçants qui ont appliqué les mêmes bonnes méthodes qu’ils avaient appliquées pour atteindre les 30k€/mois, mais sur une gamme de produits plus large.

    Donc première étape : contactez tous vos fournisseurs, trouvez les nouveaux produits qui se vendent bien et faites un bon coup par mois, ou tous les 2 mois.

    Une bonne astuce aussi, est de prendre vos ventes du mois de Décembre précédent. Le taux de transformation étant plus fort à cette période, souvent des produits au potentiel sous-exploité se vendent à ce moment-là. Ils peuvent représenter le potentiel de l’année N+1.

    Une fois que vous avez fait ce travail d’augmentation de nombre de produits, de mise en lumière de produits à potentiel inexploité et de « coups commerciaux » avec vos fournisseurs privilégiés, appliquez les même recettes que lors de votre objectif de 30K€/mois sur ces nouveaux produits phares :

    • Un webmarketing sain : Adwords optimisé, Google Shopping, Leguide.com + 3 ou 4 autres comparateurs payants (optimisés aussi, n’envoyez pas tout votre catalogue).
    • Un SEO sur ces nouveaux produits (via une optimisation interne de ces derniers).
    • Un eMerchandising travaillé, c’est-à-dire qui met en avant sur la page d’accueil et sur le pages « Catégories » ces nouveaux produits avec un bon potentiel.

    Vous aurez donc décoller de fameux plateau des 30k€/mois, mais n’atteindrez peut-être pas encore les 60k€. Donnez un coup de pouce à votre CA, notamment grâce aux places de marché :

     

    Pour conclure :

    Vous l’aurez compris : passer de 30K€/mois à 60k€/mois ne se fait pas de la façon la plus funky qui soit. Point de boutique FaceBook, de Twitter, de budget webmarketing « toutes vannes ouvertes » ou de design de dingue pour votre Ecommerce.

    Hélas non. Il vous faudra stabiliser votre activité et continuer votre travail de sourcing et de mise en avant produits, comme si vous vous lanciez la veille dans le Ecommerce.

    Nous avons trop vu chez Blog-Ecommerce des Ecommerçants pensant que la barre des 30k€/mois franchie, il était temps d’ouvrir les vannes, de recruter des Community Manager, intégrer en interne des fonctions qui peuvent très bien être sous-traitées comme le designer ou, encore, de se laisser séduire par l’affiliation/Code-Reduc/Keyworders.

    Pour passer de 30k€/mois à 60K€/mois donc, il ne sert à rien de faire exploser vos dépenses webmarketing. Il vous faut juste trouver dans sources de profits au sein du catalogue de vos fournisseurs et appliquer les même méthodes qui ont ponctionnées précédemment.

    Dans le prochain article, nous décrirons la profil type des Ecommerçants qui font 100k€/mois. Vous verrez que, ce socle de 60K€/mois atteint, les 100K€/mois sont presque faciles à atteindre.

     

    Voici tous les articles de cette série :

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-15kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-30-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-60-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-100-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-passent-de-1-a-2me-et-qui-se-plantent/

  • Ces Ecommerçants qui font 30 K€/mois

    Voici la suite de la série d’articles sur les profils d’ecommerçants en fonction du niveau de CA atteint (et merci beaucoup à notre confrère d’eBusiness.info d’avoir relayé le précédent article ).

    Après les 15k€/mois, voici ce que nous remarquons de communs chez les ecommerçants qui ont passé le cap des 15k€/mois, pour atteindre celui des 30k€/mois.

    Quel est donc le profil type des Ecommerçants qui font 30k€/mois ?

    Le salaire du gérant ou du couple gérant est payé, le business modèle est viable, et les produits se vendent plutôt de façon correcte.

    Bien décidé à monter au cap des 30k€/mois (et nous verrons par la suite que ce palier est au final assez long pour les ecommerçants), ce ecommerçant est passé au travers des erreurs que nous citions ici, et est arrivé à atteindre ce stade.

    Alors, ils ont fait quoi pour cela ?

    • En général, c’est à ce moment là (entre les 15k€ et 30k€/mois) que le premier stagiaire rejoint la société.
    • Si son poste est assez flou le jour de son arrivé (« Tu feras du FaceBook et tu communiqueras sur les forums »), le quotidien fait que ce stagiaire finira, bien vite, au service commercial pour répondre aux clients et faire la vente.
    • Poste bien plus pragmatique que ce pourquoi il a été embauché (et ce pourquoi il a accepté ce stage…), cette organisation permet maintenant au gérant de prendre du recul sur son quotidien et de passer son temps sur des sujets à plus forte valeur ajoutée.
    • Fournisseurs, négociation des tarifs postaux/logistiques, amélioration des process, du SAV, etc… Il est temps de tout remettre au carré.
    • eMerchandising. On a rentré des produits, mis les images, les prix, les descriptions… Il est temps de ranger tout ça, et il y a du boulot. Les bons produits sont-ils visibles dès la page d’accueil ? Les pages gamme présentent-elles en premier les produits les plus vendeurs et non plus seulement les moins chers, les derniers ajoutés au site, etc… ? Effet garanti sur les ventes ! Ne pensez pas que les internautes scrollent vers le bas, et encore moins qu’ils navigue de pagination en pagination. Si vos produits stars se trouvent en pagination 2 ou en bas de vos pages « gammes », vous ne les vendrez pas.
    • La page d’accueil aussi: elle sera sans fioriture (les grosses bannières qui clignotent partout sont très peu efficaces, et cela est confirmé par les test d’eyes-traking de Altics).
    • Les meilleures marques, les meilleurs produits seront présents dès la page d’accueil.
    • Le trafic ? Google Shopping + Leguide.com (en mode payant) + un autre comparateur généraliste (ex : Shopping.com ou Nextag) + un référencement naturel qui commence à porter ses fruits.
    • + Adwords. Parlons plus précisément d’Adwords: un budget de plus ou moins 80/100€/jour, mais avec des campagnes rentables et ciblées. Aucun mot clef  « virus » ne sera toléré dans ces campagnes. On entend par mots clefs « virus » ces mots clefs que vous achetez sur Adwords, et qui bouffent votre budget plus vite que l’ensemble des mots clefs qui font des ventes. Si cela vous arrive, vous pourrez augmenter votre budget Adwords autant que vous voudrez, vos ventes stagneront, et seul votre coût/vente explosera.
    • Augmentation du catalogue produits (et hop ! encore un boulot pour le stagiaire en question). Nouveaux fournisseurs, nouvelles marques, nouveaux produits, élargissement de gamme, etc… Vos internautes et même Google, apprécieront grandement.

     

    On le voit, ce qui a fait passer le plus souvent les ecommerçants de 15k€ à 30k€/mois, c’est la disponibilité du gérant pour remettre tout à plat et prendre des décisions stratégiques et d’organisation, au lieu de gérer le quotidien.

     

    Quelles sont les erreurs de ces Ecommerçants qui font 30k€/mois ?

    Il peut être compliqué de laisser le téléphone ou le traitement des emails à quelqu’un d’autre, quand on se considère comme le plus apte à vendre ses produits et à satisfaire ses clients.

    Il a aussi les risques inhérents, là encore, au webmarketing (ce truc où tout le monde est spécialiste…). Sélectionner rigoureusement les produits qui vous enverrez aux comparateurs de prix payants, pour y retirer les produits non-rentables (ce que permet Shopping Flux). En général, 80% du catalogue produits est la moyenne n’est pas rentable, mais les 20% restant le sont fortement.

    Idem concernant le choix de l’agence SEO (un des grands pièges du webmarketing). Parfois, une formation suffira. Documentez-vous aussi le plus possible, même si, sur les blogs et forums, vous trouverez des conseils contradictoires (la joie de la libre expression sur le web).

    Enfin, le risque que nous voyons le plus dangereux, est la sur-réaction face à la concurrence.

    Cette dernière est pure et parfaite sur le Net. Il faut l’accepter et faire avec. Votre concurrent casse les prix ? Votre concurrent annonce un produit « nouveau et disponible » alors que vous savez qu’il n’est pas encore sortit ? Il se nomme « leader de … » alors que les fournisseurs vous indiquent que ses ventes sont largement plus faibles que les vôtres ? Vous ne pourriez rien y faire. Laissez tomber.

    Vous avez mieux à faire, et c’est vous poser la question « Comment passer à 60k€/mois ?« .

    Le prochain article tentera de vous donner des pistes.

    Bonnes ventes à tous.

    Voici tous les articles de cette série :

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-15kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-30-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-60-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-100-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-passent-de-1-a-2me-et-qui-se-plantent/

  • Ces Ecommerçants qui font 15 K€/mois

    Chez Blog-Ecommerce, nous discutons tous les jours avec des ecommerçants de toutes tailles.

    Sans rentrer dans une discussion de sous le clocher, quelles sont les actions mises en place par les ecommerçants pour passer les différents paliers de chiffre d’affaire ?

    Nous avons décidé de vous proposer une série d’articles qui seront le reflet de notre expérience, et cela sur les différents niveaux de CA.

    Nous commençons avec la tranche 15k€/mois, et nous monterons jusqu’à 100 k€/mois.

    Quel est donc le profil type des Ecommerçants qui font 15k€/mois ?

    Ces commerçants sont légions dans le web français. Si 15k€/mois n’est pas un CA suffisant pour payer des salaires, avec une marge correcte, une structure légère et des dépenses marketing et techniques contrôlées, le gérant pourra se payer son revenu.

    Alors comment atteindre ce palier ?

    • Cet ecommerçant a en général moins de 1.000 produits dans son catalogue.
    • Il a entre 1 et 2 années d’existences
    • Il a un design travaillé et une charte graphique simple, mais unique.
    • Il travaille ses bannières publicitaires en page d’accueil, même s’il se rend compte que les ventes ne s’améliorent pas forcément à chaque nouvelle bannière.
    • Si son SEO est correcte, il ne trust pas non plus les premières places de Google.
    • En général, il a de bonnes positions sur Google sur un ou deux produits ou gamme de produits.
    • Il a une ou deux marques qu’il vend bien, car il a de bonnes relations avec ce fournisseur et est toujours à jour sur les nouveautés et promotions.
    • Il diffuse ses produits sur Google Shopping
    • Il a une petite campagne Adwords (30€/jour)
    • Cette campagne Adwords n’est pas des plus optimisées, mais elle se concentre sur ses produits ou marques phares, donc la rentabilité est au rendez-vous.
    • … et puis, il faut bien un peu de volume pour les fournisseurs…
    • Il gère son stock et ses livraisons lui-même, et est donc souvent en flux tendu (il se calle sur les disponibilités des fournisseurs).

     

    Quelles sont les erreurs de ces Ecommerçants qui font 15k€/mois ?

    Le modèle semble viable, et cet ecommerçant souhaite aller plus loin, se développer.

    C’est là que les erreurs peuvent arriver, car si au début une gestion de commerçant classique pouvait suffire, les pièges du ecommerce et son emarketing, justement, font en général leur apparition à ce moment-là.

    • Bien conscient que le référencement sur Google est important, cet ecommerçant va signer avec la première agence de SEO venue, et perdre ces premiers milliers d’euros dépensés pour rien.
    • Il va aussi augmenter ses dépenses Adwords (disons qu’il va passer à 60€/jour), prendre plus de risque. Il suffira parfois d’un ou deux mots clefs « virus », c’est-à-dire qui va prendre tous les clics supplémentaires suite à l’augmentation du budget mais qui ne transforment jamais, pour que, à dépenses double, les ventes soient exactement les mêmes qu’avec 30€/jour
    • Il va se diffuser sur le réseau gratuit de Leguide.com, et sera au final déçu du peu de ventes apportées et se démotivera sur les comparateurs de prix. Or, Leguide.com en système gratuit ne redirige que ses résidus de trafics, et ne devient intéressant qu’à partir du moment où le ecommerçant passe en mode « prioritaire », c’est à dire payant.
    • Bien décidé à augmenter son offre produit, il va dans le même temps perdre de vue ses best-ventes et se disperser sur des produits qu’il maîtrise moins bien.
    • Il va diffuser son premier emailing, et sera déçu du peu de retours.

    Des erreurs il y en a d’autres, et ceci est tiré de notre expérience d’agence pour Ecommerçant, ainsi que de notre précédente expérience de commerçant, avec ce site de sono, qui s’est fait racheté il y a un peu plus d’un an (je ne peux pas donner le CA/mois que nous faisions, car les nouveaux propriétaires du site ne le souhaitent pas, mais nous étions dans le top 5 des sites de sono en France).

    Ecommerçants, vos retours sont les bienvenus, et seront ajoutés à cette liste.

    Dans le prochain article de cette série, nous verrons donc comment un ecommerçant à 15k€/mois peu passer à 30k€/mois.

     

    Voici tous les articles de cette série :

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-15kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-30-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-60-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-font-100-kemois/

    https://www.blog-ecommerce.com/ces-ecommercants-qui-passent-de-1-a-2me-et-qui-se-plantent/

  • (suite et fin) Mes conseils (pas très cool… ) sur l’affiliation …

    Voici le dernier volet sur les bonnes et les mauvaises utilisations de l’affiliation : les Keyworders.

    Les Keyworders sont des sociétés (en général le mari et la femme, dans 80% des cas, et qui se tirent un salaire mensuel de 20.000 euro …. oui j’ai dit mensuel …) qui achètent à votre place des clics sur les réseaux de liens sponsorisés Adwords, Yahoo et Bing (avec une large dominante Adwords, bien sûr), et qui se rémunèrent à chaque fois que vous avez une vente grâce à eux.

    Certains passent en direct avec le client final (le ecommerçant, vous/moi), mais dans la majorité des cas, une agence d’affiliation fait office d’intermédiare technique et financier.

    Les keyworders disent donc prendre les risques à votre place : ils payent des clics sur Adwords et vous ne les payez que s’il y a eu vente.

    Ca parait génial comme concept, non ?

    Et pourtant, nous sommes là dans le pire du pire de l’affiliation. On est dans ce que l’affiliation a inventé de plus vicieux, opaque et malhonnête. Non pas parce que le concept est mauvais (après tout, laissons les prendre les risques à notre place !!), mais parce que ce qui est vendu, proposé, expliqué est, en réalité, tout à fait autre chose !!!!

    Bienvenue dans les méandres d’une activité aux pratiques que j’aurais nommées de mafieuses si elles n’avaient pas été légales : les Keyworders dans le ecommerce !

    ______________________

    Dans la mafia (décrite par les films), il y a 4 règles :

    Règle n°1 :  Paye notre mafia, et ton business ira bien …

    Règle n°2 : la mafia ne perd jamais.

    Règle n°3 : Quitte notre mafia, et ton business ira… au trou.

    Règle n°4 : Tu n’es pas plus qu’un Kleenex pour la mafia : elle te remplacera.


    Les keyworders sont un peu ce que la mafia serait aux ecommerçants d’une rue du sud de l’Italie : une fois que vous avez mit la main la dedans, votre business n’est plus le même.

    Alors analysons ce que sont en réalité ces règles.

    Règles n°1 du Keyworder :

    . « Si tu veux que je prenne le « risque » d’acheter du mot clés pour toi, alors il faudra que tu acceptes que j’achète sur Adwords le nom de ton site, de ta marque (ex : « platine center ») ! Je veux que, comme dans la rue, ton enseigne m’appartienne ! Et toutes ventes qui arriveront par ce biais, tu me payeras ! »

    Voici l’idée qui se cache derrière : on sait que 30% des gens cliquent sur les annonces Adwords, après une recherche sur Google. Une personne souhaite revenir sur votre site pour X raisons (un ancien client, un internaute qui a retenu votre nom de site suite à une précédente visite, quelqu’un qui a lu un article de vous dans la presse …), il y a une chance sur 3 qu’il clique sur l’annonce du Keyworder et que ce dernier soit ainsi rémunéré s’il y a vente.

    Quand on sait que le CPC sur un nom de site est proche de 5 centimes maximum, que monter une telle campagne Adwords prendrait 2 minutes et 30 secondes maximum et que le taux de conversion est très élevé (c’est au-moins une deuxième visite), une vraie mafia n’aurait pas trouvé meilleur moyen de faire du fric facile.

    « Paye notre mafia, et ton business ira bien … »

    Ce que je vous raconte est vrai et vécu.

    Lorsque l’on m’a proposé les Keyworders pour Platine-Center, j’ai dit ok, car je voulais tester (et éventuellement, ensuite, en faire un article élogieux ou pas sur ce blog …). Je fus étonné lorsqu’on me demanda de « libérer » le mot clef « Platine-Center » que j’achetais sur mes campagnes Adwords.

    Ayant bien compris l’objectif, j’ai refusé. 1 semaine après le Keyworder stoppait net la campagne Adwords pour mon ecommerce : « pas assez rentable ! »

    Du coup, on me propose un second test avec un autre Keyworder. 1 mois après idem : il jette l’éponge.

    Joueur, je demande à ce qu’on m’attribue un 3éme Keyworder (« Olivier, vous savez, il n’y a en pas des tonnes de Keyworders ….C’est un métier de privilégiés ….).

    Un 3éme Keyworder arrive … et là, miracle … des ventes, des vraies, alors que j’ai toujours mes propres campagnes Adwords qui tournent.

    Sauf que … au bout de 2 mois, j’ai tenté d’en savoir plus. Et là, je me suis rendu compte qu’il avait acheté le mot clef « Platine Center » sur Adwords+Yahoo+Bing, alors que je l’avais interdit !

    Furieux, je coupe direct mon compte Keyworder chez mon agence d’affiliation, annule toutes les ventes de cet affilié, et prépare cet article.

    Votre marque, votre notoriété, votre nom commercial n’appartiennent qu’à vous. La mafia, les Keyworders n’ont aucun droit dessus, et encore moins pécunier.

    Règles n°2 du Keyworder :

    . « Je t’ai dit que je prenais tous les risques ? Hum … dommage … Le Keyworder, c’est comme la mafia : il ne perd jamais ! »

    On le voit dans l’exemple précédent : ils disent prendre des risques, mais ils n’en prennent et n’en prendront aucun.

    Ils vont juste acheter les mots clés les plus rentables pour eux (dont le nom de votre marque, donc) et se faire de l’argent sur votre dos. Et « rentable » pour eux, ça veut dire que ces mots clés auraient été hyper-rentables pour vous si vous les aviez acheté vous-même. Et en ce qui concerne les mots clés rentables pour vous, mais pas pour eux, et bien faite une croix dessus. Le Keyworder ne perd jamais, et quand il y a sa marge à payer, plus la marge de l’agence d’affiliation, mécaniquement, vous passez à côté d’une bonne partie du business potentiel (votre vrai business, en fait).

    Donc, ce qui est très bon pour le Keyworder, est bon pour le ecommerçant, mais ce qui est bon pour le ecommerçant, n’est que rarement bon pour le Keyworder.

    Un Keyworder, ne perd jamais (règle n°2).

    Règles n°3 du Keyworder :

    Quitte notre mafia, et ton business ira… au trou.

    Pourquoi cela ?

    C’est très simple. Et encore une fois, une expérience vécue, mais par l’un de nos clients, cette fois.

    Bien décidé à quitter son Keyworder, ce client prend chez nous notre offre de Mise en Place + Formation de campagne Adwords (à 900 euro, c’est Angélique chez nous qui s’en occupe) : « après tout Olivier, je suis pas plus idiot qu’un autre si on m’explique ! »

    Sauf que … Le Keyworder, apprenant cela, a coupé net la campagne Adwords/Yahoo/Bing, sans nous laisser le temps de prendre la relève.

    Pire, il a refusé de nous fournir la liste de mots clés qu’il achetait, alors que selon les règles de Google Adwords, toute agence doit être en mesure de fournir à tout moment cette liste à son client !! Mais la mafia n’en a que faire !!

    Des méthodes barbares, mal-honnêtes et qui profitent de la méconnaissance des règles par les petits ecommerçants.

    Il se serait passé quoi si le commerçant en question n’avait pas eu une agence comme nous pour le former et prendre la relève ? Que fait un ecommerçant quand, au bout d’un an de confiance avec un Keyworder, ce dernier coupe le robinet du jour au lendemain ? On parle de PME/TPE là ! Avec des factures à payer, quoi qu’il arrive.

    Règle n°3 : « Le jour où tu quitte la mafia, ton business ira mal. »

    Ce qui m’amène à la règle n°4 …

    Règle n°4 : « Tu n’es pas plus qu’un Kleenex pour le Keyworder : il te remplacera. »

    Un Keyworder, vous lui donnez un pourcentage de vos ventes (disons 4%).

    Question : il se passe quoi si un de vos concurrents lui propose 6% ?

    Vous croyez qu’il va continuer à investir chez vous, et avoir ses propres campagnes Adwords en concurrence ? Vous croyez qu’il va dire « merci, mais je reste avec mes 4% car ce client il est gentil » ?

    Non

    Il ne va rien vous dire, changer les url de ses (vos ? ) campagnes Adwords pour les rediriger vers le client qui lui donne 6% !! Il continuera, par contre, à acheter votre marque (et oui  !).

    Pour le Keyworder, vous n’êtes qu’un Kleenex.

    Et quand on sait à quel point Adwords, et Google en général, sont stratégiques pour un ecommerçant, pourquoi le sous-traiter à de telles sociétés ?

    Les Keyworders sont là pour sucer votre sang, prendre le fric qu’il y a à prendre et se barrer ! Point ! Vous n’avancerez pas, avec eux.

    Keyworders : c’est la pire des stratégies pour un ecommerçant.

    ——————————-

    Conclusion ?

    Ce blog est là pour rendre les ecommerçants autonomes.

    Sur leur plateforme ecommerce (d’où nos partenariats), sur leur référencement naturel (il y a un transfert de connaissance dans notre prestation de référencement naturel et liens sponsorisés) et enfin sur leur stratégie emarketing en général (nous avons coulé l’agence Euro-webmarketing, souvenez-vous).

    Nous souhaitons vous mettre en relation avec les meilleurs prestataires et les meilleurs méthodes emarketing. Et ce, au risque de nous mettre à dos une partie du web francophone. Une partie du web qui aurait pu nous apporter des clients, des contacts, des prospects …

    Et ce « dossier », sur l’affiliation, n’est pas pour dénigrer une partie de la profession : je souhaite juste y apporter mon point de vue, pour que, peut-être, quelques idées soient suivies.

    Ainsi, je clôturerai dans un prochain article : « Idées pour une affiliation plus juste« .

    Mise à jour : voici un article d’Oseox, qui donne un autre point de vue sur le Keyworders.

  • (suite ter) Mes conseils (pas très cool… ) sur l’affiliation …

    Voici la seconde partie du 3ème volet du dossier « Mes conseils (pas très cool… ) sur l’affiliation …« , qui, après le pop-under, parle de la deuxième mauvaise utilisation de l’affiliation : les codes de réduction.

    Après 2 années d’utilisations des codes réduc, j’ai stoppé (Mai 2009) chez ma plateforme d’affiliation tous mes affiliés « codes réduc » (ma-reduc.com, planreduc.com, etc…) et cela, après beaucoup d’hésitations.

    Beaucoup d’hésitation, parce que quand on vous sort des arguments du style :

    . « vous savez, les internautes avant de valider une commande, ils ouvrent une autre page web et cherchent des codes réducs. S’il n’en trouvent pas, il risquent de ne pas finaliser leur commande »

    . « vous savez, vos concurrents proposent des codes de réducs. Comment vous allez faire sans ? »

    . « vous savez, votre chiffre d’affaire va mécaniquement baisser dès que vous stopperez vos codes réducs. »

    . « vous savez, un client à stoppé ses codes réducs, et il le regrette vraiment maintenant… »

    ….

    Alors oui on hésite à stopper les codes de réduction pour son ecommerce … longtemps même.

    Mais un jour, j’en ai eu marre.

    Marre  de voir passer des commandes avec des codes réducs sur des produits qui se vendaient très bien sans.

    Marre de voir ma marge se faire bouffer à coup de -5% plus -3% pour l’affilié, parce que ce dernier a réussi à se placer premier sur Google quand on tape « code réduc platine center« .

    Marre de devoir en plus, parfois, faire une bannière avec marqué dessus le code réduc, « parce que les affiliés vous mettrons en avant si vous leur fournissez en plus une bannière« .

    Marre de voir des codes réduc internes (lorsqu’on souhaite faire un geste commercial à un client) se retrouver sur le web : « Nico ! Change le code « redukk », car il traine de plus en plus sur le web ! Rajoute un troisième « k » à la fin !! »

    Marre de voir passer des commandes avec des codes réducs dont je devais en changer le nom tous les 4 matins (« code-reduc-noel », « reduc-2009 », « reduc-printemps », « reduc-été-hiver-automne-soldes-promo-2010-noel-fete-des-meres » … ).

    Cette course effrénée à avoir un nom de code réduc en fonction du jour, de la nuit, de la saison, de la fête de truc ou de machin ! Et cet appel de votre chargé de compte affiliation : « il date de quand votre dernier code réduc !! »

    Et la goutte d’eau est arrivée un jour, comme ça d’un coup, alors que je partais du bureau et remarquais que les fleurs fleurissaient sur les arbres et que je me suis dit « merde, j’ai oublié de faire mon nouveau code, « reduc- Printemps » !! …


    On est où là ? On a pas déjà assez de boulot, nous, ecommerçants ? Il faut en plus être à la botte des « mareduc.com, bonplanreduc.fr et autres « je-bouffe-ta-marge.com » !!

    Il faut bosser plus pour réduire sa marge ! Elles ne sont pas assez réduites comme ça les marges dans le ecommerce ??

    Tout ce surplus de travail, il apporte quoi au final ? … J’avais pas assez de boulot avec Blog-Ecommerce + Platine-Center pour en plus me faire péter le cerveau avec des codes promo, au point de voir des codes reduc là où d’autres voient des fleurs !! ? … Tout cela pour réduit ma marge et commissionner des webmasters au mieux opportunistes, au pire véreux ??? ….

    Non ! J’ai dit stop.

    Ce qui devait être à la base un apport de nouveaux clients en échange d’une réduction, s’est transformé en « ce mec qui est en phase de devenir ton client, fait le passer par moi avant pour être sûr qu’il termine son processus de commande« . La valeur ajoutée n’est pas la même dans les 2 cas.

    Alors mon choix a été fait, et je crois que beaucoup de gros ecommerce font machine arrière aussi sur ce sujet.

    Est-ce que je le regrette ? Est-ce que j’ai eu tord ? Est-ce que mon chiffre d’affaire en a pâti ?

    Comment le savoir après tout ? … Mon chiffre d’affaire augmente de toute façon non ? Mon référencement sur Google augmente de façon organique, j’ai référencé de nouvelles marques/produits, amélioré mon désign, dépensé plus sur Adwords, le tout dans un secteur, le ecommerce, qui augmente de 20% par an… alors oui, si avec tout cela mon CA est sur une courbe plutôt montante …..

    La question à se poser, on vous dira, est donc : « mon CA n’aurai-t-il pas plus augmenté avec les codes réducs ? Et ma marge ? Plus ? Moins ? »

    Hum …

    Et bien je suis comme vous : j’en sais rien. Et personne n’en sait rien. Celui qui sait, … et ben qu’il vienne me voir, qu’il me dise, m’explique, me démontre et argumente avec des faits tangibles et concrets.

    Et il va falloir qu’il arrive avec des arguments bétons, parce que je ne me contenterai pas d’un « quelqu’un  m’a dit que … (tu m’aimais encore) ».

    C’est tout, c’est comme ça. Les codes réducs ne passeront plus par moi.

    Je vous laisse, c’est Printemps et ne le dite à personnes, mais c’est bizarre, y’a des fleurs qui poussent sur les arbres.

  • (suite bis) Mes conseils (pas très cool… ) sur l’affiliation …

    Après les meilleures utilisations de l’affiliation (comparateurs de prix secondaires et retargeting), puis les bonnes utilisations de l’affiliation (bannières classiques, cashback et emaileurs), voici l’avant dernière partie : les mauvaises utilisations des plateformes d’affiliation.

    1. Les pop-under. Les pop-under sont comme les fameux pop-up, sauf qu’au lieu de s’afficher par superposition de la page que vous êtes en train de visiter, un pop-under va, lui, s’afficher derrière cette page. Donc vous ne verrez le pop-under qu’une fois que vous aurez fermé la page en question (en cliquant sur la croix en haut à droite de votre navigateur web).

    Donc quand vous faites appel à des affiliés pop-under, il vont afficher la page d’accueil de votre site ecommerce des milliers de fois par jour, ce qui va faire exploser vos statistiques de visites (et votre bande passante ….). Ensuite, espérez que l’internaute, lorsqu’il aura fermé sa fenêtre de navigation pour voir une autre fenêtre, cette fois-ci présentant votre page d’accueil, va se dire « chouette, je vais justement acheter un truc comme ça, bouge pas elle où ma carte bleue !? »

    Vous comprenez ?? Non ?… Normal, c’est complétement tordu comme système. Et personne ne pourra dire l’inverse.

    Je l’avais installé sur Platine-Center il y a 2 ans : explosions des statistiques sur Google Analytics (genre fois 20 !), qui sont donc devenues inexploitables pendant toutes cette période, zéro vente venant de cette source, et surplus de bande passante à payer à mon hébergeur.

    L’histoire est la même et écrite d’avance pour tous les ecommerçants : quand je vois une explosion des statistiques du jour au lendemain d’un de nos clients, dans 100% des cas c’est qu’il a mis en place un pop-under avec son agence d’affiliation. Et à chaque fois, 0 vente.

    Bien sûr il est possible de ne pas inclure ces statistiques dans votre analytics, mais, d’une, il faut le faire avant, et là personne n’est mis au courant, ensuite, le surplus de bande passante, lui, il faudra le payer.

    Avec le pop-under, on n’est pas dans le trafic peu qualifié. On n’est pas non plus dans le trafic  « quand-même-bon-à-prendre-on-sait-jamais-ça-peut-faire-une-vente« , ni même, en fait, dans le trafic de merde …

    Non, pour moi, vu le concept sournois techniquement (une page qui s’affiche de façon cachée) et l’efficacité zéro commercialement (pas générateur de vente) du pop-under, il serait déjà trop gentil d’appeler cela du trafic !

    Donc, lorsque votre agence d’affiliation vous proposera un pop-under pour votre ecommerce, pour moi, la réponse à donner est « non ».

    (la suite, les codes de réductions, au prochain article, afin d’éviter, là encore, de faire un article trop long. On conclura enfin ce « dossier » avec la mafia de l’affiliation : les keyworders, ces sociétés qui achètent des clics Adwords à votre place et qui se rémunèrent à la performance).

  • Quels produits mettre en page d’accueil d’un site ecommerce ?

    Comment savoir quels produits mettre en page d’accueil d’un site Ecommerce ?

     

    Souvent, voici ce qu’on retrouve sur la plupart des Ecommerces (dont Platine, d’ailleurs) :

    1. Les nouveautés
    2. Les promos
    3. Les meilleurs ventes
    4. Les produits d’appel
    5. etc …

    Or, suite à une constatation d’échec concernant la page d’accueil de Platine, je me suis dit que cela ne pouvait pas être la meilleure façon de procéder.

    Explications : sur Platine, on voit bien une bannière « Packs Lumières », qui, une fois que l’on clique dessus, redirige vers la gamme en question. Cette bannière, comme toutes les bannières sur la page d’accueil,  est trackée via Google Analytics.


    Or, je me suis rendu compte de 2 points importants :

    1. En 6 mois, elle n’a rapporté que 3 ventes…

    2. Elle n’est cliquée que 60 à 70 fois par mois …

    Pourtant, les packs lumières se vendent relativement bien sur Platine.

    Le constat est clair : cette bannière ne sert pas à grand chose sur la page d’accueil, possède un faible taux de transformation, et devrait laisser sa place à une autre bannière.

    Certains diront « elle est pas très belle », « elle ne donne pas envie de cliquer« .

    La raison est toute autre.

    En fait, les internautes qui achètent ces packs ne passent pas par la page d’accueil : ils arrivent soit directement sur une des fiches produits via les comparateurs de prix, soit directement sur la gamme en question, via Google – référencement naturel.

    A l’opposé, des requêtes comme « platine dj » ou « pack dj » qui sont en première page de Google, redirigent, elles, vers la page d’accueil. Or, point de platine ni de pack mis en avant sur cette page.

    Donc, en plus des 4 points vus au début de cet article, il y a un 5ème à rajouter. Et ce 5 ème point est peut-être même le plus important : à quoi cela sert-il de mettre en avant un produit en promo, ou une nouveauté, si de toutes façons, les gens ne la voient pas ? Et l’exemple de cette fameuse bannière « Packs Lumières » en est un très concret.

    Ce 5 ème point, donc, est « Quelles sont les requêtes Google qui redirigent vers la page d’accueil au lieu de rediriger directement sur le produit ou la gamme en question ?« , car ce sont ces produits qu’il vous faudra mettre sur votre page d’accueil.

    Dans l’immédiat, je demande à notre graphiste de modifier cette bannière « Packs Lumières » de ma page d’accueil et de la remplacer par une ou deux bannières « pack dj » et/ou « platine dj ».