Après les meilleures utilisations de l’affiliation (comparateurs de prix secondaires et retargeting), puis les bonnes utilisations de l’affiliation (bannières classiques, cashback et emaileurs), voici l’avant dernière partie : les mauvaises utilisations des plateformes d’affiliation.
1. Les pop-under. Les pop-under sont comme les fameux pop-up, sauf qu’au lieu de s’afficher par superposition de la page que vous êtes en train de visiter, un pop-under va, lui, s’afficher derrière cette page. Donc vous ne verrez le pop-under qu’une fois que vous aurez fermé la page en question (en cliquant sur la croix en haut à droite de votre navigateur web).
Donc quand vous faites appel à des affiliés pop-under, il vont afficher la page d’accueil de votre site ecommerce des milliers de fois par jour, ce qui va faire exploser vos statistiques de visites (et votre bande passante ….). Ensuite, espérez que l’internaute, lorsqu’il aura fermé sa fenêtre de navigation pour voir une autre fenêtre, cette fois-ci présentant votre page d’accueil, va se dire « chouette, je vais justement acheter un truc comme ça, bouge pas elle où ma carte bleue !? »
Vous comprenez ?? Non ?… Normal, c’est complétement tordu comme système. Et personne ne pourra dire l’inverse.
Je l’avais installé sur Platine-Center il y a 2 ans : explosions des statistiques sur Google Analytics (genre fois 20 !), qui sont donc devenues inexploitables pendant toutes cette période, zéro vente venant de cette source, et surplus de bande passante à payer à mon hébergeur.
L’histoire est la même et écrite d’avance pour tous les ecommerçants : quand je vois une explosion des statistiques du jour au lendemain d’un de nos clients, dans 100% des cas c’est qu’il a mis en place un pop-under avec son agence d’affiliation. Et à chaque fois, 0 vente.
Bien sûr il est possible de ne pas inclure ces statistiques dans votre analytics, mais, d’une, il faut le faire avant, et là personne n’est mis au courant, ensuite, le surplus de bande passante, lui, il faudra le payer.
Avec le pop-under, on n’est pas dans le trafic peu qualifié. On n’est pas non plus dans le trafic « quand-même-bon-à-prendre-on-sait-jamais-ça-peut-faire-une-vente« , ni même, en fait, dans le trafic de merde …
Non, pour moi, vu le concept sournois techniquement (une page qui s’affiche de façon cachée) et l’efficacité zéro commercialement (pas générateur de vente) du pop-under, il serait déjà trop gentil d’appeler cela du trafic !
Donc, lorsque votre agence d’affiliation vous proposera un pop-under pour votre ecommerce, pour moi, la réponse à donner est « non ».
(la suite, les codes de réductions, au prochain article, afin d’éviter, là encore, de faire un article trop long. On conclura enfin ce « dossier » avec la mafia de l’affiliation : les keyworders, ces sociétés qui achètent des clics Adwords à votre place et qui se rémunèrent à la performance).