« Parce que l’avenir du E-commerce appartient à la Long Tail. »

Olivier Levy

Soyez le 1er espoir ecommerce de la FEVAD !

Vous avez déjà vu passer l’info sur d’autres blogs ou sur le JDN : pour la première année, la FEVAD ouvre une récompense pour les petits/moyens ecommerçants dans son édition des Favor’i du Ecommerce. Un « tout nouveau prix pour les jeunes marchands« , comme le dit le JDN.

Voici les critères :

. Disposer d’une url propre et avoir leur propre marque en tant que site.

. Avoir plus d’un an et moins de cinq ans d’existence.

. Exercer une activité d’e-commerce sur le territoire français.

. Avoir réalisé un chiffe d’affaires HT compris entre 300 000 et 3 millions d’euros au cours du dernier exercice.

. Employer au moins un salarié.

. Le(s) créateur(s) et / ou dirigeant(s) doit (doivent) détenir au moins 50 % du capital.

Date limite de dépôt des dossiers : 13 août 2010.

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J’ai participé, avec Patrice Cassard (ex-LaFraise) et la FEVAD, au choix de ses critères, lors d’une réunion en Juin dernier, et je souhaitais donc, à défaut de justifier, expliquer ces choix de critères. Iil y a déjà eu quelques commentaires sur Twitter et autres, fustigeants leur non représentativité.

1. Je me rends compte qu’il est difficile de satisfaire tout le monde et la vision que chacun a du ecommerce, ou de ce qu’est un petit ecommerçant, et donc, de fait, un espoir du ecommerce ….

2. Parlons d’abord du CA/an demandé. Minimum 300.000 euro. Bien trop pour certains, pas assez pour d’autres. Je vais être honnête avec vous : j’avais demandé 2 millions d’euro minimum (j’en avais d’ailleurs parlé ici). J’ai revu cette somme à la baisse, et suis arrivé à cette réunion avec l’idée de proposer 1 million d’euro minimum de CA/an. On termine sur 0,3 million, chacun ayant pu exposer ses arguments lors de cette réunion.

Vous voyez donc bien qu’il n’est pas facile de satisfaire tout le monde, même ceux qui participent, justement, au choix de ses critères.

3. « Employer un salarié minimum » : dans le ecommerce, caché derrière son ordinateur, il est bien trop simple de se « débrouiller tout seuls » ou engager des stagiaires pour pouvoir exploser les prix.

Avec Platine-Center, comme vous, je suis un ecommerçant. Et j’ai des concurrents qui se « débrouillent tout seul », explosent les prix sur le web, ont une politique de stockage plus que « limitée« , et n’ont que faire de gagner 6% de marge brut.

Il est où « l’espoir » ici ? Est-ce que quelqu’un qui a signé avec un fournisseur, monté un ecommerce via un logiciel X et mis des produits en ligne puis en a explosé les prix est un ecommerçant ? Non. Et après 5 ans dans le ecommerce, je peux vous dire qu’il n’y en a pas un seul qui tient longtemps comme ça. Si vous voulez être un espoir du ecommerce, il va falloir sortir du bois !

4. « Avoir plus d’un an et moins de cinq ans d’existence. » : on le sait, investir en France, la première année d’existence, est facile grâce aux ASSEDIC. L’espoir du ecommerce devra avoir fait ses preuves sur le moyen/long terme.

5. « détenir au moins 50 % du capital. » : nous avons rajouté ce critère pour éviter certains cas de figure, comme un grossiste qui monterait une société annexe pour déployer son ecommerce.

Voilà les raisons de ces critères. J’espère que cela est plus clair pour vous ET que vous comprendrez qu’il est impossible d’être tous 100% d’accord.

Mais au final …

… au final. Si on prend du recul. Quel est le point important ?

Je ne vais pas vous sortir la phrase « l’important,  c’est de participer« . Ca va …

Non. L’idée est bien de gagner.

Alors gagner quoi ?

J’ai le plaisir, même l’honneur, d’être du jury des Favor’i pour 2010. Alors, oui, je vais voter, notamment, pour désigner cet espoir du Ecommerce 2010.

Puis, il y en a un qui va gagner le prix. Il montera sur le podium, recevra un trophée et sera sûrement contacté ensuite par des investisseurs, suite à cette mise en lumière. Très bien, c’est le but.

Et les autres ?

Et bien j’ai envie de dire que les autres, ils auront, à part le trophée, à peu près pareil. Grâce à cet événement et le buzz qu’il y aura autour, les quelques nommés auront eux aussi la visibilité offerte par les Favor’i et la FEVAD. Et peu importe s’ils ne gagnent pas le prix. Mettez-vous à la place d’un investisseur : au final, il sait bien que le gagnant n’est pas forcément la meilleure, et en tout cas pas la seule, entreprise dans laquelle investir. Il va regarder les autres et se faire son propre avis.

Et vous verrez, je suis certain que parmi les « perdants » se trouvera celui qui lèvera le plus d’argent : la finance a ses règles, qui ne sont pas forcément celles de nous, le jury.

Alors voilà ce que vont gagner les participants et tous les nommés à ce prix : la visibilité offerte par la FEVAD, et tout ce qui en découle à chaque fois : JDN, notoriété, presse régionale/nationale, mise en avant globale sur le online et offline, etc … Ce n’est pas rien quand-même !

Comme on dit, ça va vous donner la baraka !!!!

Et puis sur les blogs aussi. Dont celui-ci, bien sûr.

Parce que comptez sur moi pour faire un maximum de bruit ! Ça va buzzer grave !

Je pense présenter chaque nommés sur ce blog, pourquoi pas les interviewer.

Je pense aussi en débattre avec vous et vous demander votre avis.

Tout ça parce que, s’il y a une occasion de montrer à tout le monde de quoi sont capables les petits ecommerçants, c’est maintenant !

Alors croyez-moi, je vais en rajouter des tonnes !!!

Ça va buzzer, ça va buzzer !

Si vous répondez, donc, à ces critères, et que vous êtes intéressés, remplissez ce formulaire avant le 13 Août 2010 ! Nous attendons vos dossiers avec impatience.

Et encore merci à la FEVAD pour ce nouveau prix.

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