Auteur/autrice : L’équipe Blog Ecommerce

  • La première app de Ecommerce pour Apple Vision Pro

    Apple Vision Pro vient de faire un premier pas dans le E-commerce, avec l’application de Best Buy.

    Une application qui permet de visualiser une pièce entière avec l’ameublement de votre choix, et ainsi visualiser et confirmer les espaces avant même d’acheter.

    Une fonctionnalité qui existe, en 2D, avec votre téléphone, et que nous pouvons maintenant visualiser en mode 3D immersive.

    C’est un début, je pense que le « VR E-commerce » peut, et va, aller plus loin. Mais cette première app devrait suffire en elle-même de vous convaincre que le futur du E-commerce est VR.

    3 exemples d’utilisations de l’Apple Vision pro avec ce type d’application

    Si nous nous limitons à cette application, on voit déjà un large exemple d’utilisations :

    1. Choisissez une chambre complète pour vos enfants : ils pourront enfiler ce masque, crawler différents agencements jusqu’à trouver leur futur chambre de rêve, pour enfin cliquer « Commander ». Vous recevrez tous les meubles livrés chez vous.
    2. Enfilez votre casque Apple Vision, et changez les couleurs des murs défraîchis de votre maison, et testez de nouvelles couleurs. Leroy Merlin vous enverra la couleur commandée directement chez vous. Idem si vous souhaitez refaire la toiture, etc…
    3. Enfilez votre casque Appel Vision, et bénéficiez d’un conseiller (qui lui portera aussi un casque Apple Vision) en temps réel pour vous guider dans vos travaux.

    Next steps ?

    Le « VR Commerce », si tel est le nom qui sera choisi par l’industrie, mais j’en avais listés d’autres dans l’article précédent, va allez plus loins dans les prochaines versions à venir (qui seront sûrement plus légères et moins encombrantes).

    On devrait un jour pouvoir se balader dans un magasin, que cela soit un Leroy Merlin, un Carrefour ou les Galeries Lafayette, et avoir la même expérience que si nous étions sur place. Il faudra inventer un « clic pour ajouter au panier », qui sera sûrement un rapide pincement entre le pouce et l’index.

    En cas de vêtements, de chaussures, etc, on pourra les essayer, et instantanément un miroir apparaîtra en face de nos yeux.

    Les devices VR retirent les bords. Ces fameux bords que vous avez sur votre téléphone, votre ordinateur et votre tablette. Ces bords, si on les pense acquis dans notre monde, vont en fait être considérés comme une sérieuse limite par la génération qui vient de naître en 2024. Vos enfants et petits-enfants vous demanderont comment vous faisiez pour acheter en ligne sur un écran plat et tellement constraint.

  • Mon avis sur la décennie 2020-2030 à venir, en e-commerce

    (cet article est la suite de l’article « FAISONS UN BILAN DU E-COMMERCE DE CETTE DÉCENNIE 2010-2020« )

    L’article précédent dressait le bilan que je retenais de la décennie 2010-2020 dans notre industrie. Un bilan sur fond de Amazon, d’eldorado et de professionnalisation des acteurs.
    Cette suite, quant à elle, va s’intéresser au futur du e-commerce, celui de la décennie 2020-2030.

    Que pourrait bien nous promettre cette décennie ?
    Si lors de la décennie précédente le e-commerce sur Twitter a échoué, le e-commerce de Instagram est-il plus prometteur ?
    La dominance de Amazon est-elle encore disputable, ou est-ce trop tard ?
    Google peut-il récupérer sa dominance sur la barre de recherche pour achats en ligne ?
    De nouveaux modes de consommation en ligne peuvent-ils émerger ?
    Apple va-t-il faire son entrée dans l’industrie du e-commerce ?
    La 5G peut-elle rebattre les cartes du e-commerce ?
    La décennie précédente j’écrivais un article avec pour titre « OsCommerce, Powerboutique ou Prestashop ? » En cette décennie, il listerait quels acteurs ce titre ?

    Bref, fin 2030, ça ressemblera à quoi le e-commerce ?

    Pour répondre à cette question sans partir dans des idées farfelues, il nous faut admettre deux, bien tristes, vérités :

    Vérité 1 : toute industrie, quelle qu’elle soit, ne connait qu’un seul âge d’or. Et celui de l’e-commerce est passé (cf point n°6 du premier article de cette série). C’est comme ça, c’est moins fun, et certains d’entre-vous, je le sais, attendent une nouvelle vague. Elle n’arrivera pas.

    Vérité 2 : les fondamentaux dans une industrie ne changent jamais. Seuls les acteurs changent. En e-commerce, il n’existe que 3 fondamentaux : se faire livrer vite, par un marchand de confiance et à un prix en dessous du marché.
    Point. Le reste, c’est de la déco.

    Donc, oui, le fun et l’argent facile en e-commerce sont le passé et ne reviendront plus. Comme je le disais dans l’article précédent, tel était le cadeau fait aux pionniers. C’est la vie, c’est comme ça partout, dans toute industrie. N’espèrez pas que le e-commerce fut une industrie différente ou plus sexy, ni plus innovante, qu’une autre.

    Alors, cette décennie, on prévoit quoi ? Comme toute industrie, on prévoit des changements d’acteurs, des changements de leaders et une concentration des acteurs.
    Cet article a pour objectif de vous diriger vers la bonne stratégie pour cette prochaine décennie. Je n’ai aucune prétention à prévoir l’avenir. Steve Jobs lui-même restait humble face au marché. Personne, oui, personne, ne peut prédir l’avenir. Cela n’existe pas.
    La seule méthode à adopter est donc une qui utiliserait l’outil dont je parlais en amont de cet article : les fondamentaux ne changeront pas : se faire livrer vite, par un marchand de confiance et à un prix en dessous du marché.

    Listons donc ces fondamentaux, et ensuite tirons les fils.

    1. Fondamental n°1 : se faire livrer vite…

    a) Si le fondamental n°1 est et restera vrai, alors la décennie qui commence verra pousser partout des entrepôts. Seul moyen pour réduire les délais de livraison.
    Et là, Amazon a un avantage compétitif incroyable. D’abord car il maîtrise parfaitement la logitistique e-commerce, ensuite parce qu’il possède le plus large historique des commandes de tous les acteurs du e-commerce.
    Et c’est cet historique qui donne un avantage incroyable à la société de Seattle. Voici pourquoi. Un marchand qui envoie ses produit en Amazon FBA (c’est-à-dire stockés dans un entrepôt Amazon et livrés par Amazon), n’aura jamais aucune preuve que ses produits se trouvent toujours dans l’entrepôt vers lequel il a envoyé ses palettes. Si le marchand envoie sa palette à un entrepôt situé dans le 93, mais que Amazon, grâce à ce fameux historique des ventes, anticipe d’en vendre 4 à Nice et 4 autres à Strasbourg, alors rien n’empéchera Amazon de dépaletiser votre palette, et d’envoyer 4 exemplaires à ses deux plus petits entrepôts de la région niçoise et strabourgeoise. Le marchand n’en saura rien. Mais la livraison en 1 jour se fera à ce prix là pour Amazon. Ensuite, comme Amazon sera capable de pousser ce modèle prédictif plus loin, il mappera un pays comme la France avec des centaines de mini-entrepôts et livrera même le plus petit village en 1 jour.

    b) Tirons le fil de ce modèle plus loin. Si un grand nombre de mini entrepôts Amazon voit le jour, alors la livraison par drônes deviendra le moyen de livraison n°1 en volume. Vous rentrez chez vous ? Partagez votre localisation avec Amazon et votre colis arrivera devant votre porte en même temps que vous.
    Dans des villes comme New-York, le drone pourra techniquement arriver devant votre fenêtre, puisqu’il connaitra votre étage. Si vous voyez Amazon acheter dans quelques années la start-up du « Google Street par drônes« , vous saurez maintenant pourquoi.
    Google Street a mapé le monde à l’horizontale, Amazon mappera le monde en horizontal et en vertical. Après la livraison en J+1, arrivera donc la livraison en J+0.

    c) Que se passe-t-il si nous tirons encore le fil de ce fondamental ?
    Ok, donc un acheteur voudra toujours se faire livrer le plus tôt possible. Rapellez-vous, nous sommes dans le fondamental n°1.

    Après, le J+2, J+1 est devenu un standard en 2020, et J+0 sera atteignable via le point a) ci-dessus.
    Tirons ce fil. J+2, J+1, J+0 … vient après J – 1.
    Un peu bizarre… un délai de livraison négatif.

    Or, avec l’intéligence artificielle, si le modèle anticipe qu’un acheteur va bientôt acheter un produit, et si ce modèle sort une probabilité de, disons, 80%, pourquoi Amazon ne vous livrerait-il pas un produit avant que vous ne le commandiez ? Certes, il prend le risque que vous le lui retourniez. C’est un coût. Mais un coût se calcule. Et tout ce qui se calcule s’optimise. .
    Si Amazon réduit ses coûts de livraison, notamment grâce aux drones du point b), alors il pourra même se contenter d’une probabilité de 50%.
    L’intelligence artificielle va se dire « Très bien, mon analyse indique que j’ai une probabilité de 50% que ce produit me soit retourné si je l’envoie maintenant. La marge sur ce produit est de 10€. Ce produit est livrable par drône vu la position du mini entreprôt de Strasbourg, et une livraison par drône me coûte 50 centimes d’électricité. Résultat ? Ok pour envoi ! »

    Ainsi, en 2030, ce n’est pas seulement la livraison par drônes qui sera le mode de livraion n°1 en volume, mais aussi la livraison à latence négative (J – 1).

    C’est écrit, c’est là, c’est certain. Tout part d’un fondamental, puis nous avons juste tiré un fil. Ce futur est donc fortement probable, rien de pourra l’éviter : un acheteur voudra toujours se faire livrer le plus vite possible. Fondamental n°1.

    2. Fondamental n°2 : … par un marchand de confiance…

    Le second fondamental était « acheter chez un marchand de confiance« .
    Le fil à tirer sur ce fondamental est celui-ci : où se situe la confiance vis-à-vis d’un marchand. Dans la marque ? Dans l’image de marque ? Dans le design du site ? Parce qu’on a déjà acheté chez ce marchand ?
    Non.
    Ce n’est pas là que se trouve pour un acheteur la confiance en la livraison. Une marque est un acte de confiance sur le produit (ou sur l’image que procure ce produit). Pas sur la livraison.

    La confiance en un marchand, pour acheteur, se trouve à un seul et unique endroit : chez …

    (suite sur ce prochain article)

  • Keynote 2019 Shopping Feed : chiffre d’affaires & innovation

    Keynote 2019 Shopping Feed : chiffre d’affaires & innovation

    En Septembre dernier, devant des importants acteurs du e-commerce tels que Google, Shopify, Prestashop, CDiscount, Akeneo, DnD etc de nombreux autres, Shopping Feed a présenté en toute transparence son chiffre d’affaires, ses ambitions et sa dernière innovation.

    Lors de cette vidéo (qui dure quand-même 15 minutes), Shopping Fee confirme ce qu’il a toujours été : le leader sur l’innovation du marché de la gestion de flux pour e-commerce.

    Vous pouvez visionner la vidéo en cliquant sur ce lien.

  • La fragmentation des comportements d’achats en ligne : comprendre l’avenir (3/3)

    La fragmentation des comportements d’achats en ligne : comprendre l’avenir (3/3)

    Voici l’article pour clôturer notre série qui initiait la notion de fragmentation des comportements des achats en ligne.

    Le premier article annonçait qu’il était vain de lutter contre le fait que de moins en moins d’acheteurs en ligne se dirigeaient vers les sites e-commerce pour acheter, car ils privilégiaient le chemin le plus court dans le process d’achat : c’est-à-dire via les plateformes sur lesquelles ils passent la majorité de leur temps et chez qui ils sont déjà connus (les sites www.amazon.fr, www.ebay.fr, www.laredoute.fr, www.cdiscount.com, Facebook, Instagram, Wish, etc).

    Le monde dans lequel Google (référencement naturel ou Adwords) était l’unique porte d’entrée des acheteurs en ligne est révolue. Il est important de l’accepter, car il est vain de décider du comportement des acheteurs (les vendeurs s’adaptent aux nouveaux comportements d’achats ou périclitent. Et cela est vrai dans toutes les industries).

    Puis, lors du second article, nous avons vu que cette redistribution des cartes était en fait une opportunité, car, justement, les cartes étaient redistribuées : de très nombreux Ecommerçants avaient embrassé cette nouvelle tendance, pendant que d’autres y résistaient.

    Le sujet de ce 3ème article sera donc d’expliquer comment anticiper l’avenir de cette redistribution des cartes.
    Un avenir qui fera passer votre site e-commerce à l’étape suivante de son développement.

    (note: il est important de lire les deux premiers articles pour comprendre la suite ci-dessous : article 1 et article 2)

     

    L’avenir du E-commerce est en fait très proche du passé du commerce physique

    Un avenir devient hautement probable dès qu’il répond de pragmatismes du passé.
    Telle est ma croyance.
    Et c’est pour cette raison que vous n’avez jamais lu dans ces colonnes d’articles traitant des miroirs digitaux dans les cabines d’essayages, ni des centres commerciaux 3D, ni autres gadgets e-commerce qui font la une des magazines.

    Pour comprendre l’avenir du E-commerce, il est important de changer sa vision de ce qu’est une Place de Marché

    Car qu’on ne s’y trompe pas : sous une forme ou une autre, l’avenir d’un site Ecommerce passera par les Places de Marché. Résistance est vaine.

    Et il est compréhensible que les Managers Ecommerce aient du mal à y croire, puisque l’image qu’on se fait des Places de Marché est limitée.

    Car en effet, si aujourd’hui je vous dis « Places de Marché« , vous visualiserez un site web qui ressemblera à ce qu’est aujourd’hui la page d’accueil de Amazon, eBay etc… Des produits, des catégories, des filtres sur la gauche, des images et des bannières.

    Or, en réalité, il ne s’agit ici que d’un seul type de Place de Marché : un site avec présentation d’un large choix de produits sur votre écran d’ordinateur ou de téléphone. Cette image est vraie aujourd’hui, mais ne le sera plus dans très peu d’années.

    L’avenir va en effet prouver une chose : l’idée que nous nous faisons aujourd’hui de ce qu’est une Place de Marché est en réalité limitée. Une Place de Marché n’est pas un site web avec des catégories, des bannières et des filtres. Une Place de Marché, est un agrégateur d’offres de commerçants. Point. L’aspect est secondaire.
    Rien n’indique qu’une Place de Marché devrait ressembler à ce que nous visualisons aujourd’hui lorsqu’on prononce ce mot.

    Alors, comment comprendre ce qu’est réellement une Place de Marché sur Internet ?

     

    Le retour des zones de chalandise et de leur indice de disparité

    Un mot, un seul, et tout vous deviendra plus clair : zone de chalandise.
    Un seul mot, et la boucle est bouclée : s’il existe une fragmentation des achats en ligne, c’est bien parce que les acheteurs sont réunis à des endroits différents. Non pas physiquement, comme dans un centre commercial, mais digitalement. Ils sont réunis sur des plateformes.

    Demain, avec la digitalisation de nos espaces de vie (appartements, rues, bureaux…) chaque écran deviendra une plateforme d’achats en ligne : votre frigo vous présentera des produits à acheter, vos tables vous proposeront d’acheter en ligne, votre Google Home sélectionnera des produits à la voix, les distributeurs de billets de banques vous proposeront des produits des commerces aux alentours, et votre miroir de salle de bain, lui aussi, deviendra un écran d’achats en ligne.
    Et tous ces devices sont bien décidés à encaisser un pourcentage sur ces achats qu’ils auront permis.

    Allons plus loin : quel est l’avantage pour un Brandt de vous vendre un frigo et encaisser seulement 100€ de marge, là où il pourrait vous le donner et encaisser, via son écran intégré, 10% de vos achats alimentaires pendant 5 ans ? Ou peut-être est-ce Darty, dont le site web est déjà enrichi d’une Place de Marché, qui vous proposera de choisir un frigo, gratuitement, parmi sa nouvelle gamme ?

    Avec une moyenne de 12000€/an pour le ménage aisé, le calcul est simple : oui, vos frigos vont devenir gratuits (par contre… attendez quand-même 3 ou 4 ans avant d’aller chez Darty bien décidé à repartir avec un frigo sous le bras et gratos… Même en leur mettant cet article sous le nez, je vous assure ça ne passera pas.).

    Nos frigos ne seront pas plus que le prétexte pour agrandir la zone de chalandise de leurs fabricants ou de leurs distributeurs.

    Derrière les data-centers des Facebook, Google, Amazon et même des industriels, une guerre sans précédent est en train de se mener : celle qui ménera à la création de la zone de chalandise la plus grande et attractive possible. Tel une course à l’indice de disparité digital.

     

    Un nouveau monde E-commerce est en train de naître sous nos yeux

    20 ans après les eBay, Google et Amazon, la nouvelle révolution arrive enfin : la fragmentation.
    Un monde dans lequel les portes d’entrée vers le commerce des achats ne sera plus seulement Google.fr et sa redirection de trafic, mais dans lequel il faudra connecter ses produits, ses stocks, ses commandes, son inventaire et ses nouveautés à de multiples plateformes, elles-mêmes connectées à l’Internet.
    Un monde, donc, dans lequel les sites e-commerce devront être connectés à l’Internet, et non plus seulement être sur l’Internet.

    Les Magento et Prestashop vous ont permis de mettre votre boutique consultable sur l’Internet.

    Les Shopping Feed et autres gestionnaires de flux (afin de tenter de rester neutre, j’évoque « les autres » ici, bien que je considère « les autres » comme cassés et irréparables) permettront à votre boutique d’être, enfin, connectée à l’Internet.

    Il aura fallu boucler la boucle, celle qui re-recrée les zones de chalandise, pour enfin réunir le commerce physique et le commerce digital.
    Demain, les E-commerce Managers cibleront plus les zones de chalandises, que le trafic. On parlera alors de de « zone de chalandise ciblée« , et non plus de « trafic ciblé« .

     

    Bienvenue dans le prochain monde du commerce connecté.
    Le premier, en fait.

     

    Merci pour votre lecture.
    La prochaine série, de 3 articles aussi, traitera du futur des paiements en ligne. Vous découvrirez que, là aussi, guerre très stratégique entre les géants du web est en train de naître.

    Olivier Levy

  • La fragmentation des comportements d’achats en ligne : menaces ou opportunités (2/3)

    La fragmentation des comportements d’achats en ligne : menaces ou opportunités (2/3)

    L’article précédent qui amenait la notion de fragmentation des comportements d’achats en ligne a généré beaucoup de questions et d’avis (notamment sur LinkedIn)

    Le sujet de ce second article est donc d’analyser si la fragmentation des comportements d’achats en ligne est une menace ou une opportunité pour les Ecommerçants et les Managers Ecommerce.

    Ainsi, posée autrement, la question du titre devient :

    « Si la fragmentation des comportements d’achats en ligne ouvre une nouvelle ère en E-commerce, qui seront les nouveaux perdants et les nouveaux gagnants ? »

    Car qu’on ne s’y trompe pas : rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.
    Sans être un jeu à somme nulle (cf la vitesse de la monnaie pour ceux qui souhaitent creuser le sujet), l’économie capitaliste, notre modèle actuel, exerce une Force Constante de redistribution des valeurs.

    Ainsi, pour certains, la fragmentation des comportements d’achats en ligne sera une menace, pour les autres, une opportunité. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme.

    Et j’en ai parlé dans l’article précédent : « On ne décide pas où ni comment des acheteurs se comportent ou changent leur comportement. »

    Résistance est vaine. Point.
    Bien sûr, et je le répète car j’en parlais dans l’article précédent, tout le monde regrette l’époque où Google était l’unique porte d’entrée pour les acheteurs en ligne : il suffisait d’optimiser son référencement naturel pour capter la demande.

    Sauf que…. peut-être que tout le monde ne regrette pas tant que cela cette période.

    QUID de ceux qui n’avaient pas, justement, un bon référencement naturel sur Google ? QUID de tous ceux qui sont tombés sur la mauvaise agence SEO ? QUID de ceux qui, après tout, avaient de meilleurs produits à vendre, mais pas la visibilité sur Google pour être trouvés ?

    QUID de ces e-commerçants là ?

    Ces e-commerçants là, je vous le dis, croquent à pleine dents dans cette fragmentation des comportements des achats en ligne : les cartes sont en train d’être redistribuées, et ils sont bien décidés à ne pas louper ce second train.

    C’est ainsi. Le business est ainsi, et vous avez signé pour cela : une opportunité devient avec le temps une commodité, et la concurrence y devient trop forte (voici le livre de référence sur le sujet, pour ceux qui ne l’auraient pas lu).

     

    « Parce qu’elle provoque une redistribution des cartes, la fragmentation des achats en ligne est, par définition, une opportunité. »

    Le statu quo est une menace. Tout changement est une opportunité pour plus d’opportunités.

    Concentrons-nous donc sur les opportuniés que pourrait créer cette fragmentation pour les Ecommerçants et les Managers Ecommerce.

    Ainsi, vu que tout est mouvant, les opportunités sont possibles. Chaque opportunité répond à un cycle de vie limité, mais elle sera suivie par une autre opportunité, et ainsi de suite.

    Donc, déjà, il faut admettre que l’économie capitaliste est une économie de redistribution de valeurs.
    Puis, on décide d’embrasser cet état de fait, au lieu d’y resister.
    Puis, on essaye d’être plus efficace que la moyenne de ses concurrents à anticiper l’avenir, pour mieux s’y adapter le moment venu.

    Je vous le dis, la fragmentation des comportements des achats en ligne est une opportunité. Mais pour surfer sur cette opportunité, il va falloir pagayer vite, car l’avenir qui s’approche sera une véritable tempête.

     

    Alors, il devrait ressembler à quoi cet avenir ?

    Il devrait ressembler à quoi cet avenir ? Est-il déjà écrit et ne demande-t-il qu’à être lu ?

    Il semblerait qu’une partie de cet avenir soit inévitable.
    Il semblerait qu’il soit écrit, annoté et, évidement, en attente de quelques corrections.
    L’avenir a cela de constant qu’il répond à des Forces écrites mais, à date, inconnues.
    Mais il est là et bien là. On le voit, l’observe et certains lui parlent. Lui murmurent à l’oreille d’attendre un peu, de ne pas se manisfester trop tôt : ils ne sont pas « encore totalement prêts« .
    Oui, cet avenir est en train d’arriver, et la bonne nouvelle c’est que vous lisez ce blog, donc vous allez le connaître.

    [lire la 3ème, et dernière, partie de cette série « La fragmentation des comportements d’achats en ligne » ici]

    Olivier Levy
    PDG Blog Ecommerce

  • La fragmentation des achats en ligne est-elle une anomalie ou la nouvelle régle ? (1/3)

    La fragmentation des achats en ligne est-elle une anomalie ou la nouvelle régle ? (1/3)

    Les acheteurs en ligne avaient, il y a encore 3 à 5 ans, quasiment une seule porte d’entrée vers l’internet des achats : Google.com (référencement naturel et Adwords).

    Et d’ailleurs, un rapide coup d’oeil à son Google Analytics, permettait au marchand de confirmer cet état de fait.

    La bonne époque, vous diront les e-commerçants.

    « Puis sont arrivées les Places de Marché et elles ont phagocyté tous les achats en ligne! On connait l’histoire Olivier. C’est ça qu’il s’est passé ! »

    Soit…

    Sauf que…

    Ce n’est pas tout à fait ce qu’il s’est passé.
    Les Places de Marché n’ont pas phagocyté les achats. Au contraire, elles ont accéléré l’adoption de cette nouvelle pratique d’achat. Elles ont multiplié les achats en ligne.

    Ce qu’elles en ont phagocyté, ce sont les comportements d’achats (connaissance du site d’achat, tiers de confiance, carte de crédit et adresses de livraisons pré-enregistrées, app mobiles et confiance sur le retours produits).
    Les achats en ligne, eux, connaissent une croissance que l’époque où Google était seul maître au monde n’aurait pu générer.

    Cependant, je comprends la résistance des e-commerçants, je comprends qu’avant c’était plus simple et je comprends aussi la frustration.

    Mais il faut faire attention, car il s’agissait exactement de la même frustration que ressentaient les commerçants historiques lorsque l’e-commerce, cette nouvelle tendance, a commencé à leur prendre des parts de marché.

    Les mêmes qui ont embrassé la technologie du e-commerce il y a 10 ans, se retrouvent, aujourd’hui, dans la frustration de ceux dont ils disaient qu’ils ne suivaient pas les nouvelles tendances.

     

    Car qu’on ne s’y trompe pas : il n’existe qu’une seule régle en commerce.

    Il existe une et une seule règle dans le commerce. Cette règle est la même depuis des milliers d’années. Elle fut la même pour le marchand nomade qui vaguait de villages en villages (« je connais chaque route vers chaque village.« ), la même lorsque ce marchand s’est sédentarisé dans le marché du centre du village, puis lorsqu’il ouvrit  une seconde boutique dans la rue de l’Eglise (« on m’eut dit qu’elle est passante.« ), enfin lorsqu’il a ouvert un réseau de boutiques dans les centres de grandes villes (« y’a du passage, je suis juste à la sortie du métro« ).
    Et il s’agit du même commerçant, aujourd’hui, qui vend en ligne.

    Ce marchand itinérant, donc, il sait ce que fut le commerce depuis que pièce de monnaie fut.

    Il vous le dira, lui, si vous le lui demandez, quelle est cette seule et unique régle en commerce :

    « Dans le commerce, il n’existe qu’une règle : être présent là où se trouvent ses acheteurs. »

    (Georges Litinérant – bottiers au Village St Commerce

     

    Il est suprenant de constater que certains e-commerçants refusent d’être présents là où se trouvent leurs potentielles clientèles. Un commerce de ville cherche toujours à se rapprocher du passage, des rues commerçantes.

    Parce qu’ils pensent que les distances n’existent pas sur Internet, certains e-commerçants ont oublié la signification du mot « rue commerçante« .

    Or les distances existent sur Internet (sujet que je développerai avec vous lors d’un futur article). Elles ne se comptent pas en mètres, ni en kilomètres. Elles se comptent en utilisations. Si vos acheteurs utilisent plus les catégories « Jardin et Bricolage » de Amazon et Cdiscount, que votre propre site de Jardin et Bricolage, alors la distance entre votre boutique et vos acheteurs ne pourrait même pas se compter en kilomètres… car elle est infinie : ils ne vous voient tout simplement pas.

    La fragmentation des achats en ligne n’est pas une anomalie, mais la règle, car les acheteurs, qu’ils soient en ligne ou pas, ont toujours acheté au plus proche. Et sur Internet, « proche » équivaut aux applications web ou mobiles qu’ils utilisent : Amazon, Cdiscount, Laredoute, Facebook Google, etc. et bien d’autres à venir, dont nous ne soupçonnons même pas aujourd’hui la future existence.

    On ne décide pas où ni comment des acheteurs se comportent.

    Olivier Levy
    Blog Ecommerce

     

    [voici la suite de cette série, avec le second article]

  • Blog-Ecommerce.com élue meilleure agence française d’optimisation Adwords

    Blog-Ecommerce.com élue meilleure agence française d’optimisation Adwords

    Google Adwords France vient d’élire notre agence n°1 en optimisation de campagnes Adwords (consultez les résultats officiels ici). Cette élection a lieu 4 fois par an.

    Google récompense ainsi notre méthodologie d’optimisation de campagnes Adwords unique en France, car dédiée (au même titre que notre méthodologie SEO) au Ecommerce.

    Bravo à l’équipe Gestion Adwords de Blog Ecommerce.

    Vous trouverez ci-dessous les questions que vous vous posez sûrement concernant cette méthode.

    Bonne lecture.

     


     

    « En quoi cette méthodologie Adwords de Blog Ecommerce est-elle différente des autres agences ? »

    Il s’agit d’une technique que nous avons appelée le Spread Management.

    Notre croyance va à l’encontre du marché des agences Adwords : là où le marché dit qu’il faut optimiser ses coûts au clic (par exemple via des logiciels de Bidding Management tels que le propose Marin Software), ce que nous disons est que la seule façon d’optimiser ses coûts d’acquisition est le Spread Management. Nous ne croyons pas au Bidding Management, car il n’aura pour effet que de réduire votre visibilité.

    Mettre en place une technique de Bid-Management va décroitre votre visibilité sur Adwords. Telle est le deal que cette technique propose : pour atteindre la rentabilité, baisser vos coûts au clic, et donc votre visibilité.

    En 9 ans d’existence, notre équipe s’est toujours refusée à utiliser des outils tels que Marin Software ou autres équivalents. Ces outils creusent la tombe des Ecommerçants les plus gros, et, pour les Ecommerçants les plus modestes, restent inopérants.

     

    « Tous les gros sites Ecommerce font du Bid Management, je veux faire de même. »

    Que se soit pour notre technique SEO (du Spread Management aussi), ou pour notre technique Adwords de Spread Management, nous faisons face effectivement à une résistance de quelques adeptes du scepticisme, alors même que nos clients sur-classent leurs concurrents en SEO et Adwords depuis la création de notre agence.

    Nous continuerons à éduquer le marché sur les bonnes méthodes en Webmarketing pour e-commerce. Notre mission depuis notre Jour 1.

    Chaque Ecommerçant a besoin de Spread Management pour son webmarketing (SEO ou Adwords), et nous sommes reconnaissants de la confiance dont nous font part nos clients depuis des années.

    D’abord en SEO : notre technique SEO a traversé toutes les tempêtes Panda, Pingouin et autres animaux virtuels dont le comportement n’a jamais intéressé notre équipe.
    Notre technique SEO de Spread Management n’a pas eu besoin de changer d’un iota depuis sa création, en 2009.

    Ainsi était optimisé le SEO du premier client Blog Ecommerce, ainsi l’est le client qui nous avons aidé hier et que nous signerons demain. Aucun changement depuis 2009. Notre technique de Spread depuis le début, et rien d’autre. D’ailleurs, Amazon utilise toutes les techniques SEO de Spead Management, jusqu’à son plus petit filtre. Le travail de Spread SEO mis en place par Amazon est du travail d’orfèvre.

    En tout cas, aujourd’hui c’est Google Adwords qui reconnait l’efficacité de notre Spread Management sur les campagnes Adwords de nos clients.

     

    « Comment puis-je savoir si mes campagnes Adwords sont bien architecturées ? »

    Nous proposons des audits de campagnes Adwords. Vous pouvez remplir le formulaire ici. Notez que ces audits sont payants.

     

    « Si après votre audit, vos équipes arrivent à la conclusion que nos campagnes Adwords ne respectent pas le Spread Management, que deviendront nos Quality Score ? »

    Si l’audit révèle que vos campagnes sont mal architecturées, il ne sera pas possible de garder vos Quality Score. Ceci dit, dans le Ecommerce, nous n’avons jamais constaté de bons Quality Score sans une stratégie de Spread. Il est fort à parier que vos Quality Score à date soient moins bons que vous ne le pensez.

     

    « Plutôt que de passer par une agence, existe-t-il des logiciels de Spread Management Adwords, qui arriveraient au même résultat que les équipes Blog Ecommerce ? »

    Notre agence édite aussi un logiciel, du nom de Lovely Ads, dont la mission est de vous guider dans la mise en place de votre meilleure stratégie de Spread Management Adwords vous concernant.
    Vous pouvez faire une demande de démo ici (notez que ce logiciel est réservé aux gros sites Ecommerce uniquement).
    Les équipes Google nous ont confirmé qu’elles n’ont jamais vu de logiciel équivalent sur le marché, ni en France ni à l’international.

     

    « Pourquoi Blog Ecommerce serait-elle la seule agence à proposer du Spread Management ? »

    Une technique de Spread Management implique de justifier d’une connaissance approfondie dans les CMS Ecommerce (Magento, Prestashop, etc) et aussi d’une technicité en gestion de catalogues produits.

    Ces deux expertises imposent une spécialisation en e-commerce, et donc à refuser tout contrat qui ne serait pas du e-commerce pur, afin de garder des équipes focalisées sur ces techniques.

    Blog Ecommerce a toujours refusé les contrats SEO ou Adwords qui n’étaient pas pour des sites Ecommerce.

    Nous restons à votre disposition pour répondre à vos questions.

    Merci

    Les équipes Adwords et Lovely Ads de Blog Ecommerce.

  • [Olivier Levy] – Le BBQ 2017 Blog Ecommerce : les Photos & Vidéos

    [Olivier Levy] – Le BBQ 2017 Blog Ecommerce : les Photos & Vidéos

    Comme chaque année durant la période du Salon Ecommerce, l’agence Blog Ecommerce a tenu la soirée barbecue Ecommerce au sein de ses bureaux.

    L’occasion pour les acteurs du Ecommerce français de se retrouver, ou de découvrir de nouveaux visages.

    Plus de 100 personnes étaient présentes et la soirée a, comme à son habitude, tenu ses promesses.

    Dans une ambiance décontractée, mais aussi studieuse, Blog Ecommerce et Shopping Flux y ont comme chaque année tenu une présentation de leurs nouveautés et actualités.

    Voici quelques photos pour vous faire partager cette soirée.

    Merci à la Loved Team pour son organisation parfaite et son implication lors de cette soirée.

    Les invités arrivent
    Les invités arrivent. Les premiers arrivés commencent à discuter avec la Loved Team.

     

     

    La soirée avance à son rythme et l'apéritif est servi.
    La soirée avance à son rythme et l’apéritif est servi.

     

     

    Pendant la soirée, chaque société a été invitée à répondre à des questions e-commerce, via une vidéo tournée au sein du studio vidéo de Blog Ecommerce.
    Pendant la soirée, chaque société a été invitée à répondre à des questions e-commerce, via une vidéo tournée au sein du studio vidéo de Blog Ecommerce.

     

     

    L'équipe UpMyBiz se prépare pour la Blog Ecommerce TV
    L’équipe UpMyBiz se prépare pour la Blog Ecommerce TV

     

     

    Présentation par Olivier Levy, des nouveautés Blog Ecommerce et Shopping Flux
    Présentation par Olivier Levy, des nouveautés Blog Ecommerce et Shopping Flux

     

     

    Retrouvez toutes les vidéos de cette fabuleuse soirée sur notre chaine YouTube et sur notre site (merci à Primasee pour le shooting vidéo)

    Enfin, 2 photos en extra du stand Blog Ecommerce et du village Shopping Flux

     

    Le Stand Blog Ecommerce sur le Village Prestashop
    Le Stand Blog Ecommerce sur le Village Prestashop

     

     

    Le Village Shopping Flux & ses partenaires.
    Le Village Shopping Flux & ses partenaires.

     

    Merci à tous, nous vous disons à l’année prochaine avec un BBQ avec encore plus de nouveautés et un stand encore plus grand.

    La Loved Team

    PS : pour voir toutes les photos du BBQ Blog Ecommerce, visitez le hastag #bbqblogecommerce sur Twitter.

     

  • La vidéo du barbecue Blog-Ecommerce.com de l’année dernière

    La vidéo du barbecue Blog-Ecommerce.com de l’année dernière

    Chaque année, lors du Salon Ecommerce Paris, l’équipe Blog Ecommerce accueille ses partenaires, ses agences, ses clients Grands Comptes et ses amis à un barbecue.
    Une occasion unique dans l’année pour revoir les acteurs du Ecommerce français en un endroit convivial et intense en

    A cette occasion, nous avions réalisé cette vidéo.

    Pour cette année, nous proposons deux places à gagner sur ce blog. Pour cela, il vous suffit de remplir le formulaire suivant.

    Cet évènement est devenu important pour nombre d’acteurs de l’industrie, aussi bien car il permet de discuter avec des personnes de son réseau qu’ils n’auraient pas eu le temps de rencontrer de visu depuis longtemps, et aussi car il est un moment de détente durant ces 3 longs et intenses jours du Salon Ecommerce.

    Comme chaque année (photos 2013 2014 2015 2016), nous partagerons ici les photos de cette soirée. :-)

  • La #LovedTeam affiche fièrement ses valeurs.

    La #LovedTeam affiche fièrement ses valeurs.

    12 Rules at the office

    Les sociétés Shopping FluxLovely Ads et Blog Ecommerce, toutes trois des mêmes fondateurs, affichent fièrement leurs valeurs. :-)

    Voici le tableau qui nous accueille au bureau tous les matins depuis aujourd’hui !

     

     

     

    Deux exemplaires du tableau que vous voyez ci-dessus sont affichés dans nos bureaux France et une version anglaise est prévue pour notre bureau à New York.

     

    Nos valeurs

     

    Des valeurs qui nous guident depuis le jour de la création de Blog-Ecommerce.com, et qui, depuis, se diffusent au sein des équipes de nos 3 sociétés.

    Peu importe les aléas, peu importe les on-dits et peu importe la concurrence : contre vents et marées, la team, mes associés et moi-même, sommes restés fidèles à ces valeurs, à chaque seconde, naturellement, sans même se poser la question.

    Et c’est sûrement ce dont je suis le plus fier.

    Ces valeurs nous rendent invincibles, soudés, créatifs et décuplent chaque jour un peu plus nos ambitions.

    #LoveMyTeam

    Olivier Levy

    PS: vous pourrez trouver ici une version PDF.