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  • Blog-Ecommerce.com élue meilleure agence française d’optimisation Adwords

    Blog-Ecommerce.com élue meilleure agence française d’optimisation Adwords

    Google Adwords France vient d’élire notre agence n°1 en optimisation de campagnes Adwords (consultez les résultats officiels ici). Cette élection a lieu 4 fois par an.

    Google récompense ainsi notre méthodologie d’optimisation de campagnes Adwords unique en France, car dédiée (au même titre que notre méthodologie SEO) au Ecommerce.

    Bravo à l’équipe Gestion Adwords de Blog Ecommerce.

    Vous trouverez ci-dessous les questions que vous vous posez sûrement concernant cette méthode.

    Bonne lecture.

     


     

    « En quoi cette méthodologie Adwords de Blog Ecommerce est-elle différente des autres agences ? »

    Il s’agit d’une technique que nous avons appelée le Spread Management.

    Notre croyance va à l’encontre du marché des agences Adwords : là où le marché dit qu’il faut optimiser ses coûts au clic (par exemple via des logiciels de Bidding Management tels que le propose Marin Software), ce que nous disons est que la seule façon d’optimiser ses coûts d’acquisition est le Spread Management. Nous ne croyons pas au Bidding Management, car il n’aura pour effet que de réduire votre visibilité.

    Mettre en place une technique de Bid-Management va décroitre votre visibilité sur Adwords. Telle est le deal que cette technique propose : pour atteindre la rentabilité, baisser vos coûts au clic, et donc votre visibilité.

    En 9 ans d’existence, notre équipe s’est toujours refusée à utiliser des outils tels que Marin Software ou autres équivalents. Ces outils creusent la tombe des Ecommerçants les plus gros, et, pour les Ecommerçants les plus modestes, restent inopérants.

     

    « Tous les gros sites Ecommerce font du Bid Management, je veux faire de même. »

    Que se soit pour notre technique SEO (du Spread Management aussi), ou pour notre technique Adwords de Spread Management, nous faisons face effectivement à une résistance de quelques adeptes du scepticisme, alors même que nos clients sur-classent leurs concurrents en SEO et Adwords depuis la création de notre agence.

    Nous continuerons à éduquer le marché sur les bonnes méthodes en Webmarketing pour e-commerce. Notre mission depuis notre Jour 1.

    Chaque Ecommerçant a besoin de Spread Management pour son webmarketing (SEO ou Adwords), et nous sommes reconnaissants de la confiance dont nous font part nos clients depuis des années.

    D’abord en SEO : notre technique SEO a traversé toutes les tempêtes Panda, Pingouin et autres animaux virtuels dont le comportement n’a jamais intéressé notre équipe.
    Notre technique SEO de Spread Management n’a pas eu besoin de changer d’un iota depuis sa création, en 2009.

    Ainsi était optimisé le SEO du premier client Blog Ecommerce, ainsi l’est le client qui nous avons aidé hier et que nous signerons demain. Aucun changement depuis 2009. Notre technique de Spread depuis le début, et rien d’autre. D’ailleurs, Amazon utilise toutes les techniques SEO de Spead Management, jusqu’à son plus petit filtre. Le travail de Spread SEO mis en place par Amazon est du travail d’orfèvre.

    En tout cas, aujourd’hui c’est Google Adwords qui reconnait l’efficacité de notre Spread Management sur les campagnes Adwords de nos clients.

     

    « Comment puis-je savoir si mes campagnes Adwords sont bien architecturées ? »

    Nous proposons des audits de campagnes Adwords. Vous pouvez remplir le formulaire ici. Notez que ces audits sont payants.

     

    « Si après votre audit, vos équipes arrivent à la conclusion que nos campagnes Adwords ne respectent pas le Spread Management, que deviendront nos Quality Score ? »

    Si l’audit révèle que vos campagnes sont mal architecturées, il ne sera pas possible de garder vos Quality Score. Ceci dit, dans le Ecommerce, nous n’avons jamais constaté de bons Quality Score sans une stratégie de Spread. Il est fort à parier que vos Quality Score à date soient moins bons que vous ne le pensez.

     

    « Plutôt que de passer par une agence, existe-t-il des logiciels de Spread Management Adwords, qui arriveraient au même résultat que les équipes Blog Ecommerce ? »

    Notre agence édite aussi un logiciel, du nom de Lovely Ads, dont la mission est de vous guider dans la mise en place de votre meilleure stratégie de Spread Management Adwords vous concernant.
    Vous pouvez faire une demande de démo ici (notez que ce logiciel est réservé aux gros sites Ecommerce uniquement).
    Les équipes Google nous ont confirmé qu’elles n’ont jamais vu de logiciel équivalent sur le marché, ni en France ni à l’international.

     

    « Pourquoi Blog Ecommerce serait-elle la seule agence à proposer du Spread Management ? »

    Une technique de Spread Management implique de justifier d’une connaissance approfondie dans les CMS Ecommerce (Magento, Prestashop, etc) et aussi d’une technicité en gestion de catalogues produits.

    Ces deux expertises imposent une spécialisation en e-commerce, et donc à refuser tout contrat qui ne serait pas du e-commerce pur, afin de garder des équipes focalisées sur ces techniques.

    Blog Ecommerce a toujours refusé les contrats SEO ou Adwords qui n’étaient pas pour des sites Ecommerce.

    Nous restons à votre disposition pour répondre à vos questions.

    Merci

    Les équipes Adwords et Lovely Ads de Blog Ecommerce.

  • La première app de Ecommerce pour Apple Vision Pro

    Apple Vision Pro vient de faire un premier pas dans le E-commerce, avec l’application de Best Buy.

    Une application qui permet de visualiser une pièce entière avec l’ameublement de votre choix, et ainsi visualiser et confirmer les espaces avant même d’acheter.

    Une fonctionnalité qui existe, en 2D, avec votre téléphone, et que nous pouvons maintenant visualiser en mode 3D immersive.

    C’est un début, je pense que le « VR E-commerce » peut, et va, aller plus loin. Mais cette première app devrait suffire en elle-même de vous convaincre que le futur du E-commerce est VR.

    3 exemples d’utilisations de l’Apple Vision pro avec ce type d’application

    Si nous nous limitons à cette application, on voit déjà un large exemple d’utilisations :

    1. Choisissez une chambre complète pour vos enfants : ils pourront enfiler ce masque, crawler différents agencements jusqu’à trouver leur futur chambre de rêve, pour enfin cliquer « Commander ». Vous recevrez tous les meubles livrés chez vous.
    2. Enfilez votre casque Apple Vision, et changez les couleurs des murs défraîchis de votre maison, et testez de nouvelles couleurs. Leroy Merlin vous enverra la couleur commandée directement chez vous. Idem si vous souhaitez refaire la toiture, etc…
    3. Enfilez votre casque Appel Vision, et bénéficiez d’un conseiller (qui lui portera aussi un casque Apple Vision) en temps réel pour vous guider dans vos travaux.

    Next steps ?

    Le « VR Commerce », si tel est le nom qui sera choisi par l’industrie, mais j’en avais listés d’autres dans l’article précédent, va allez plus loins dans les prochaines versions à venir (qui seront sûrement plus légères et moins encombrantes).

    On devrait un jour pouvoir se balader dans un magasin, que cela soit un Leroy Merlin, un Carrefour ou les Galeries Lafayette, et avoir la même expérience que si nous étions sur place. Il faudra inventer un « clic pour ajouter au panier », qui sera sûrement un rapide pincement entre le pouce et l’index.

    En cas de vêtements, de chaussures, etc, on pourra les essayer, et instantanément un miroir apparaîtra en face de nos yeux.

    Les devices VR retirent les bords. Ces fameux bords que vous avez sur votre téléphone, votre ordinateur et votre tablette. Ces bords, si on les pense acquis dans notre monde, vont en fait être considérés comme une sérieuse limite par la génération qui vient de naître en 2024. Vos enfants et petits-enfants vous demanderont comment vous faisiez pour acheter en ligne sur un écran plat et tellement constraint.

  • L’Apple Vision Pro est lancé. Et maintenant ? Frame-less Commerce ? S-Commerce ? VR Commerce ?

    L’Apple Vision Pro est lancé au USA, et nous ne parlerons pas ici des avantages et inconvenients de cette technologie, car le sujet est déjà longuement abordé de par le web.

    Ici, je souhaite plutôt imaginer comment sera nommé le Ecommerce qui arrive.
    En effet, avec l’iPhone, le terme « Mobile Ecommerce », « m-commerce » est apparu, et, ainsi, avec le metaverse, viendra une nouvelle ère du ecommerce.

    Une même disruption qui a fait qu’hier nous avons commencé a acheter sur le web et moins sur en boutique, suivie de la disruption qui fait qu’aujourd’hui nous achetons moins depuis son ordinateur mais plus via son mobile, est en train d’arriver, en ce moment, avec le Vision Pro.


    Quel nom pour le nouvel Ecommerce qui arrive ?

    Imaginons donc le terme qui va émerger, et pourquoi :


    1/ Border-less Ecommerce : la génération qui nait aujourd’hui ne comprendra pas comment nous avons pu continuer à acheter sur des tablettes ou des téléphones portables avec leur écran limité par une bordure. Ce qu’il faut comprendre dans cette révolution qui arrive c’est que la disruption n’est pas la 3D, mais le fait qu’il n’y a plus de « frame », il n’y a plus de bordure.

    2/ Pour la même raison, le terme « Frame-less » Ecommerce pourrait émerger.

    3/ Meta-commerce, en référence à Meta, le nouveau nom de la société Facebook. Ce terme a cependant moins de chance que tous les autres de s’imposer, à mon avis, à cause de la mauvaise réputation grandissante de la société de Zuckerberg (qui a mona vis va bientôt démissionner, suite à sa désastreuse prestation devant le Congrès US il y a quelques jours).

    4/ AR Commerce ou VR Commerce, en référence aux casques, évidement. Et ce terme était le terme naturel avant la sortie du Vision Pro.

    5/ Spacial Commerce : pour faire référence au « Spatial Computer » de Tim Cook, le CEO de Apple, qui a l’air bien décidé à contrôler la narrative sur son nouveau produit et à ne pas l’appeler « casque VR/AR ».

    Et d’autres idées vont sûrement encore émerger.

    A mon avis, Apple va contrôler la narrative, car la technologie derrière le Vision Pro est tellement disruptive qu’aucune autre société n’osera plus tenter d’imposer son wording, au risque de se ridiculiser.
    Ainsi, si je devais parier, je miserais sur « Spacial Commerce« , ou « S-Commerce« .

    En tout cas, me concernant, le Vision Pro est déjà en pré-commande : le monde va bientôt vivre une autre révolution technologique.

  • Le Metaverse et la notion de « lieu-réel »

    L’Internet a créé un comportement qui nous semble avoir toujours existé, mais qui bien sûr est nouveau à l’échelle de l’humain : le temps-réel.

    Nous recevons nos informations sur nos sujets de prédilection en temps-réel : là où avant nous attendions d’acheter le magazine au début de mois, le journal le matin, ou une lettre par La Poste, avec Internet ces informations nous sont accessibles immédiatement (soit parce qu’on les reçoit, soit parce qu’on va les chercher).

    Vous souhaitez acheter un produit en ligne, vous recevez ses informations de prix, disponibilité, délai de livraison.

    Idem pour les films : Netflix et Apple+ livrent en temps-réel le film de votre choix. Voire pire : tous les films non disponibles immédiatement (en streaming ou à la demande), même si de meilleurs qualité cinématographique, ne sont presque plus visionnés à l’heure du temps-réel.

    La musique a subi le même traitement : le temps-réel.

    Vos amis en vacances à La Rochelle ? Ils vous l’indiqueront en temps-réel via Facebook et Instagram.

    QU’EST-CE QUI POURRAIT BIEN EXISTER DE MIEUX QUE LE TEMPS-RÉEL ?

    Penser qu’on ne pourra pas faire mieux que du temps-réel revient à penser que tout a été inventé dans l’Internet. Que les cartes ont été distribuées, que les gagnants d’aujourd’hui seront ceux de demain. Les seigneurs sont : que les gueux regardent.

    Or, comme je l’expliquais dans le précédent article, le Metaverse a retiré les bords de votre vie digitale, et cela est la révolution.

    Les Web 1 et 2 ont retiré les délais, le Web 3 retirera les bordures. Les Web 1 et 2 ont permis le temps-réel, le Web 3 permettra le lieu-réel.

    Le Metaverse retire les bords, et cela créera de nouveaux comportements dans tous les métiers du web, y compris le nôtre : le e-commerce. Reprenez l’exemple des Galeries Lafayette de ce précédent article : si la boutique du boulevard Haussmann accueille 25 millions de visiteurs par an, une version Metaverse, répliquée à l’identique, aura donc le potentiel de recevoir 100 millions de visiteurs.

    Et tout se répliquera ainsi, que ce soit les concerts, les keynotes TED-talk, ou les cours universitaires, etc. Le Metaverse est le lieu-réel ajouté au temps-réel.

    Retirer les bords est une révolution et créera donc une industrie à plusieurs trillions de $, et les créateurs, les entrepreneurs, les inventeurs y trouveront une nouvelle source, un nouveau potentiel, pour cristalliser leurs ambitions.

    Les seigneurs sont : que les gueux regardent … jusqu’à la Révolution.

    Celle du lieu-réel.

  • Ce que les gens ne comprennent pas concernant le Metaverse et l’e-commerce

    Ce que les gens ne comprennent pas concernant le Metaverse et l’e-commerce, pourrait se résumer par cette image, tirée du cèlèbre film Pulp Fiction :

    Aujourd’hui, notre expérience Internet a une limite. On a beau dire que les produits se commandes en un clic, qu’ensuite ils sont reçus en moins de 48h, qu’on ne s’est pas déplacé de son canapé et qu’en plus on a accès à tout heure de la journée et de la nuit à une infinité de choix de prduits et de marques, si, notre expérience est limitée.

    Super limitée même. Tellement limitée que la génération qui vient de naître ne comprendra pas comment nous avions pu nous contenter d’une telle expérience sur le web, une expérience extrêment limitée. Ils ne comprendront pas.

    Aujourd’hui, notre expérience sur le web, et donc sur l’e-commerce, est limitée par une frontière tellement petite, par des bords tellement étroits, que nous même nous répondrons à cette génération qui vient que, « oui, c’est vrai, mais on ne s’en rendait pas compte à l’époque« .

    Ces bords étroits sont les bords de votre iPad, de l’écran de votre ordinateur, de votre iPhone. L’Internet disparaît à la frontière de ces bords.

    Maintenant, enfilez un casque VR, et allez chercher les bords. Allez-y, tournez la tête. Retournez-vous.
    Il n’y a pas de bord. Zéro. Aucun. Infini.

    Si vous comprenez que notre expérience dans l’Internet est limitée par des bordures, de plus très étroites, alors vous comprenez pourquoi le Metaverse.

    Notre expérience actuelle de l’Internet tient à 100% concaténée dans des bordures de quelques dizaines de centimètres.

    Je vous le dis, le Metaverse est la prochaine révolution et elle sera une industrie à plusieurs trillions de $.

    Comment les e-commerçants doivent s’y préparer et être parmi les premiers ? Vous êtes sur le bon blog. Inscrivez-vous à la newsletter.

  • Metaverse & Ecommerce : un casque VR remplacera-t-il votre iPhone ?

    Résumé des deux précédents articles :

    Lors du premier article sur Metaverse et E-commerce :
    . La technologie Metaverse allait offrir une expérience proche du présentiel
    . Les flagship stores, comme Les Galleries Lafayette, allaient donc être les premières boutiques Metaverse
    . Car si la boutique Les Galleries Lafayette du Boulevard Haussman accueille 25 millions de visiteurs par an, alors le potentiel d’une version Metaverse de cette même boutique se situerait sûrement au-dessus de 100 millions par an.

    Lors du deuxième article :
    . Instagram n’est devenu le succès qu’on lui connait seulement une fois que l’iPhone a embarqué des appareils photos de haute qualité.
    . Nous avons estimé la date de 2027 pour les premiers achats en ligne sur un Metaverse, car, même si la technologie semble se crystalliser en 2023 avec Apple et le casque VR 2 de Playstation, il a fallu attendre la version 4 de l’iPhone pour qu’Instagram devienne le succès qu’on lui connait.

    Dans ce 3ème article, je vais tenter de donner un nouvel angle à la rhétorique « on ne se baladera jamais avec un casque sur la tête« .

    La technologie crée le comportement (et non pas l’inverse)

    Voyons les choses de manière pragmatique : en fait, on peut aisément penser que nos lunettes de réalité augmentée (AR) seront notre iPhone, et que notre casque de Réalité Virtuelle (VR) sera notre iPad.

    Avons-nous toujours votre iPhone sur nous ? Oui. Donc nous aurons toujours nos lunettes AR avec nous.
    Avons-nous toujours notre iPad avec nous ? Non. L’avons-nous dans votre salon et en voyage ? Oui. Donc nous aurons le même comportement avec notre casque VR.

    Lunettes AR = téléphone portable
    Casque VR = tablette digitale

    L’histoire nous montre que c’est la technologie qui crée le comportement et non le comprotement qui implique la technologie. Donc si les fabricants se rendent comptent qu’ils peuvent créer une industrie à plusieurs milliards de $ en créant le comportement de remplacer votre iPad par un casque VR, ou compléter votre iPhone/Watch avec des lunettes AR, alors ils investieront temps, argent et énergie pour créer cette industrie.

    Et d’ailleurs, pour aller encore plus loins, nous pouvons aisément imaginer qu’avec une Apple Watch + Lunettes VR nous n’aurons même plus besoin de ce téléphone portable qui prend tant de place dans nos poches/sacs, ce qui rendra l’adoption des lunettes AR encore plus rapide.

    Maintenant que nous avons segmenté AR & VR en fonction du comportement, dans le prochaine article nous répondrons à cette question : « Quelle sera la complexité de créer une boutique Metaverse ? ».

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  • Metaverse et Ecommerce : estimons une date.

    Dans le précédent article, j’écrivais les possibilités ouvertes en Ecommerce grâce au Metaverse.

    L’idée que j’y présentais est que le cerveau humain s’est formé depuis 100.000 ans pour opérer en 3 dimensions, et qu’ainsi, le Sapiens que nous sommes devrait théoriquement toujours choisir une expérience 3D et non pas 2D lorsque le choix lui sera proposé.
    Et que les premiers commerçants qui s’y lanceront seront les flagship stores, tels que le Nike Store de New York, les Galeries Lafayettes de Paris, etc.

    Maintenant, peut-on anticiper ce moment ? Dans 2 ans ? Dans 10 ans ? Dans 20 ans ? Qui sont les créateurs qui travaillent en ce moment sur ce futur ?
    Quels sont les signaux sur lesquels nous devons nous focaliser pour être les premiers à surfer cette vague ? Comment faire fi du bruit, et ne se focaliser que sur les signaux ?
    Pour répondre à cette question, il faut se rendre compte d’une chose : l’inventeur de la machine précède toujours le créateur.

    Le créateur ne peut pas précéder l’inventeur de la technologie. La technologie précède toujours le créateur.

    Le piano a été inventé en 1400 par un certain Bartolomeo Cristofori.
    Wolfgang Amadeus Mozart est né en 1756.
    Ludwig van Beethoven ? né en 1770.
    Si ces 2 inventeurs de génie avait été nés en 1300, leurs oeuvres n’auraient pu se manifester.

    Shakespeare ? Décédé en 1564. Gutenberg ? Né dans les années 1400. Qui aurait été Shakespeare sans la machine inventée par Gutenberg ?

    Sans ces technologies, il n’y aurait pas eu ces génies.

    Et vous pouvez faire cet exercice avec notre industrie, celle du web, évidement.

    Il a fallu attendre l’iPhone pour que Instagram manifeste le succès qu’on lui connait aujourd’hui. C’est parce que Apple a démocratisé l’appareil photo haute-résolution dans un téléphone portable que le Instagram que l’on connait a pu devenir possible.

    L’inventeur de la machine précède le créateur. Sans la machine, pas de créateur.

    Et c’est pour cette même raison que, aujourd’hui, vous entendez « personne ne croit au Metaverse« . Car oui, qui peut imaginer Mozart à une époque où la technologie du piano n’est pas encore existante ? Qui pouvait imaginer l’importance qu’allait prendre Instagram avant que l’iPhone ne soit créé ?

    Et cela tombe bien, car nous connaissons la date de sortie des technologies qui permettront le Metaverse.

    2023 !

    En 2023 Playstation sortira la version 2 de son casque de réalité virtuelle.
    En 2023 Apple sortira ses lunettes de réalité augmentée et/ou VR.
    En 2023 Facebook/Meta sortira sa version 4, et sans aucun fil, de son fameux casque Oculus.

    Nous avons la date.

    Et ensuite ? Un génie apparaitra et inventera la startup qui attendait cette technologie pour se manifester. Le « Instagram » du Metaverse, le Mozart du Metaverse, etc. Le créateur ne peut pas précéder l’inventeur de la technologie. La technologie précède toujours le créateur.

    Par contre, pour les plus impatients, il y a un bémol que j’ajouterais à cette date de 2023. En effet, le succès d’Instagram ne s’est pas manifesté avec l’iPhone 1. Il a fallu attendre l’iPhone 4, et son premier appareil photo de bonne qualité pour que Instagram devienne ce qu’il est aujourd’hui.

    Donc l’histoire nous indique qu’il faudra sûrement attendre les itérations cnuméro 3 ou 4 hez Apple, Playstation, Facebook/Meta, Unreal Engine et d’autres pour arriver à la bonne technologie. Cela nous place donc plutôt un peu avant 2027, avant de voir une fusion entre Metaverse et Ecommerce.
    Mais on y va, c’est écrit, telle esst ma certitude.

    Et je renouvelle ma conclusion de l’article précédent : le Metaverse n’est pas un gadget, il sera une industrie valorisée à plusieurs trillions et qui va disrupter le Ecommerce.

    Next : maintenant que nous pouvons visualiser un futur du Ecommerce dans le Metaverse, que répondre à ceux qui vous diront qu’un casque VR n’est pas pratique, et qu’il ne remplacera jamais un téléphone. Nous y répondrons dans la suite.
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  • E-commerce & Metaverse : un futur possible ?

    E-commerce a-t-il un futur dans le Metaverse ?

    Alors que les mots « Metaverse« , « avatars« , Meta (nouveau nom de Facebook inc.) et « NFT » commencent à faire les grands titres des médias, posons-nous la question de l’impact que pourrait avoir le Metaverse sur notre industrie, l’E-commerce.

    Le Metaverse : une mode passagère ou le futur ?

    Déjà, parlons du sujet en lui-même : une mode ou le futur ?
    Nous sommes en droit de nous poser la question, car des modes telles que les imprimantes 3D ou encore les lunettes Google Glass, nous ont montré qu’une hype journalistique n’était pas toujours suivie de la naissance d’une nouvelle industrie.

    De plus, le Metaverse amène déjà son lot de critiques : « inutile« , « gadget« , « et ces NFT à plusieurs millions d’euros c’est n’importe quoi« , « Mark-Zukergberg-il-me-fout-les-jetons » et autres « personne ne voudra vivre dans un monde imaginaire« .

    Alors, pour déjà répondre à ces critiques :

    1. oui, ces NFT (qui sont en fait que de simples images sur Internet indéfiniment rèplicables) qui se vendent plusieurs millions d’euros, se révelleront avoir été une arnaque de plus.
    2. oui personne ne voudra vivre dans un mode imaginaire.
    3. et, oui, Mark Zukerberg me fait, moi aussi, flipper.

      Mais, maintenant que tout cela est posé, non le Metaverse n’est pas un gagdet. Et je crois même que son impact sur le e-commerce va être gigantesque.


    Notre cerveau est plus à l’aise avec le 3D lorsqu’il s’agit de faire du shopping

    Observez votre comportement lorsque vous êtes dans votre supermarché habituel : chaque fois que vous arrivez en début d’une allée, que faites-vous ? Avec un regard rapide et qui porte loin, vous avez déjà scanné tous les produits de l’allée et savez, en moins de 5 secondes, si vous devez y entrer ou passer à la suivante.

    Idem lorsque vous vous trouvez dans une boutique de mode, et que d’un coup d’oeil vous savez vers quelle partie de la boutique vous diriger.

    Cette capacité est considérée comme un acqui, et nous y prêtons donc peu attention. Pourtant, elle est le résultat de l’évolution millénaire de notre espèce humaine : voir loin et deviner, évidement pour des raisons de survie. Une avancée technologique si grande, qu’aucun ordinateur actuel n’a encore réussi à en répliquer l’éfficacité. Aussi bien en ce qui concerne le scan visuel en profondeur, que la prise de décision de la volonté ou pas d’entrer dans une allée.

    Or, depuis la création du web, c’est en 2D que nous forçons notre cerveau à prendre des décisions d’achats : une page avec 20 ou 40 produits, que nous consultons en navigant de haut en bas. Au contraire, dans une allée de supermarché, votre cerveau a réussi à scanner une centaine de produits sur sa droite, puis une autre centaine à sa gauche, le tout en quelques secondes.
    Un produit auquel vous n’aviez pas pensé ? Votre cerveau, parce qu’il le devine au loin, vous indiquera de rentrer dans cette allée.

    Le Metaverse redonnera à notre cerveau sa capacité « à deviner de loin« . Parce que le Metaverse proposera une expérience d’achat plus naturelle à notre cervau, les acheteurs la priviliégeront.

    Dans 10 ans, les Galeries Lafayette annonceront l’ouverture de leur boutique Metaverse

    Il y aura les détracteurs : « Personne ne se mettra un casque VR sur la tête pour acheter en ligne.« 
    Il y aura les résistants : « Acheter dans le Metaverse n’apporte rien de plus.« 
    Il y aura les adversaires : « On a l’air tous stupide avec ces casques sur la tête.« 



    Puis il y aura, un jour, ce responsable e-commerce de chez Galeries Lafayette qui posera cette question : « Notre boutique du boulevard Haussmann accueille 25 millions de visiteurs par an, et ils se déplacent du monde entier. QUID de ceux qui ne peuvent venir tous les ans à Paris ? N’ont-ils pas envie de revivre cette éxperience plus régulièrement ? Si oui, alors avoir notre boutique Metaverse pourrait-il nous permettre d’accueillir 100 millions de visiteurs de plus par an ?« 

    La réponse, pragmatique, à cette question, est oui.

    Or, la technologie pour répliquer une boutique physique sur le Metaverse sera prête (et elle se nommera Unreal Engine 8), et les casques VR/AR, entre ceux de Apple, Playstation et Facebook/Meta, auront pénétré 50% des foyers.

    Galeries Lafayette lancera sa boutique Metaverse pour offrir leur expérience parisienne aux acheteurs du monde entier.
    Macy’s lancera sa boutique Metaverse pour offrir leur expérience new-yorkaise aux acheteurs du monde entier.
    Hello Kitty lancera sa boutique Metaverse pour offrir leur expérience nipponne aux acheteurs du monde entier.

    Ceux qui imaginent que le Metaverse ressemblera à des avatars qui se baladeront dans un univers qui ressemblera à un jeux vidéo passent à côté de la véritable révolution qui arrive : la revanche du commerce physique sur le commerce digital.

    Le Metaverse n’est pas un gadget : il sera une industrie valorisée à plusieurs trillions, va disrupter le e-commerce, et peu de gens le comprennent encore à date.

    (suite au prochain article, inscrivez-vous à la newsletter pour être certains de recevoir)

  • Le SEO prédictif : prochain challenge du SEO e-commerce ?

    Le Machine Learning influence depuis de nombreuses années l’affichage des résultats sur Google. Mais récemment, mes équipes me partageaient l’information que le Machine Learning s’exécutait maintenant au niveau mot-clef, et que cela rendait la compréhension de l’algorithme et du fonctionnement de Google de plus en plus complexe.

    En effet, si chaque mot-clef répond à des règles différentes pour atteindre la première page de Google, alors il devient techniquement impossible de « trouver » comment raisonne Google, car il appliquera un raisonnement différent pour chaque mot-clef.

    Se sont les implications de ce changement que je souhaite imaginer avec vous dans cet article.

    1 mot-clef = 1 algo ?

    Le Maching Learning s’est donc invité dans l’algorithme de ranking de Google à la couche la plus basse, celle du niveau mot-clef. Et l’impact que cela aura sur notre industrie pourra être très important.

    Cet ajout du Maching Learning au niveau ranking ajoute une complexité : là où, avant, il y avait une formule commune pour classer un site plus ou moins haut dans les résultats de recherche, aujourd’hui, chaque mot possède sa propre formule. Maintenant que les algos sont écrits par de puissants ordinateurs, la limite du nombre d’algos saute.

    Nous prenons donc peu de risques à poser cette hypothèse : aujourd’hui, dans le ranking de Google, 1 mot-clef = 1 algo.

    Ainsi, là où avant il suffisait de faire de la rétro-ingénierie afin de tenter de comprendre comment « réfléchissait » Google pour classer les sites, aujourd’hui chaque mot-clef va nécessiter sa propre analyse, sa propre étude, sa propre rétro-ingénierie.

    Si 1 mot-clef = 1 algo, alors il n’y a plus d’algo du tout.

    Tirons ce fil encore un peu. Si chaque mot-clef auto-crée son propre algorithme, alors il n’y a plus d’algorithme du tout. Il ne reste juste qu’un arbre des possibilités avec autant de branches (dans ce cas présent, le résultat de recherche sur Google) que de variables (dans ce cas présent, le mof-clef).

    Prenons des exemples de phrases d’hier et regardons ce qu’elles deviennent aujourd’hui :

    Hier on disait : « L’algo de Google aime bien que vous mettiez plusieurs images dans vos fiches produits.« 
    Demain on dira : « Afin d’atteindre la première page sur Google, notre modèle prédit que pour cette fiche produit qui vend un câble iPhone vous allez avoir besoin d’une image, mais que pour celle qui vend cette table en teck, vous allez avoir besoin d’au moins 5 images.« 


    Hier on disait : « L’algo de Google demande une balise Title de 70 caractères.« 
    Demain on dira :« Afin d’atteindre la première page sur Google, notre modèle prédit que pour cette fiche produit qui vend un câble iPhone vous allez avoir besoin d’une balise Title de 20 caractères, mais que pour celle qui vend cette table en teck, vous allez avoir besoin d’une balise Title de 60 caractères.« 


    Hier on disait : « L’algo de Google aime bien les vidéos sur les fiches produits.« 
    Demain on dira : « Afin d’atteindre la première page sur Google, notre modèle prédit que pour cette fiche produit qui vend un câble iPhone vous n’aurez pas besoin d’investir dans une vidéo, mais que pour celle qui vend cette table en teck, vous aurez 80% de chance d’atteindre la première page de Google si vous y ajoutiez une vidéo. »

    Etc… La variété des recommandations deviennent infinies, car le ranking Google d’aujourd’hui n’est plus le résultat d’un algo, mais d’une inifinté d’algos générés par la machine. La variété d’algorithmes devient infinie, donc la rétro-ingénierie devient impossible.

    Google a drastiquement complexifié la compréhension de son fonctionnement, et cela va compliquer le travail de nombreuses équipes.

    Si le nombre d’algos = le nombre de mot-clef, alors les recommandations SEO se feront elles-aussi au niveau de cette couche la plus basse, et, alors, les audit SEO devront utiliser des techniques de SEO predictif.

  • Twitter et l’Ecommerçant : en finir avec le mythe

    Twitter et l’Ecommerce. Une stratégie de vente qui n’a jamais fait ses preuves, mais qui continue pourtant à poser des questions. Alors pourquoi ? Parce que tout le monde croit que les autres e-commerçants, eux, font des ventes grâce à Twitter.

    Alors voici mon avis, ancien grand utilisateur de Twitter et avec encore un grand nombre de followers sur ce réseau : Twitter ne sert à rien en e-commerce.

    Twitter sert en fait à ceux qui sont gloutons d’informations (remarquez que j’ai utilisé le terme « gloutons » et non pas, par exemple « friands » d’information). Car la gloutonnerie d’information vient d’une peur qui existe. Nouvelle, certes, mais elle existe et elle porte un nom : on parle de Fear Of Missing Out (FOMO). La peur de louper l’info, info qui, cette fois-ci on est en sûr, « va tout changer !« .

    . Il y a ceux qui ont peur de manquer l’information tellement importante qu’ils sont prêt à lire les 99% sans importance.
    . Il y a ceux qui pensent vraiment que chacune de ces informations est effectivement réellement importante.
    . Il y a ceux qui s’emmerdent un peu, et qui trouvent dans Twitter une manière de passer la semaine.
    . Et il y a les journalistes (qui eux évidemment n’ont vraiment, mais alors vraiment, aucun des symptoms cités ci-dessus).

    Alors du coup, se pose la question : « Mais alors, pourquoi Twitter existe ? » La réponse est compliquée à expliquer, mais elle tient en moins de 140 caractères : [Tweet « Twitter existe parce que Google Reader n’existe plus, et que la nature a horreur du vide. »]

    Et ce remplacement de Google Reader par Twitter a eu un impact sur la qualité de l’information : là où Google Reader permettait d’agréger, classer, lire et partager des articles longs et écrits pour durer, Twitter permet au contraire une gloutonnerie, qui du coup ne laisse ni la place à l’organisation, ni la place au temps, ni la place à la réflexion. La pensée dans Google Reader est longue et travaillée. La pensée dans Twitter, elle, est rapide et non argumentée.

    Là où Google Reader permettait de se retrouver avec ses propres pensées, Twitter remplace votre fleuve de pensées par ceux d’autres personnes.

    Et je parle, hélas, d’expérience : lorsque j’étais très actifs sur Twitter (je pense qu’il y a maintenant plus de 7 ou 8 ans de cela), je passais mes journées à regarder mon fil Twitter et à y publier. J’avais le corps au bureau, mais mon esprit hors des bureaux. Et cela a eu un impact très vite négatif sur la relation que je pouvais avoir et construire avec mes équipes. J’étais « là mais pas là« . Je n’étais pas présent. Pas avec eux.
    Plusieurs années après, je m’en veux encore beaucoup de cette époque où j’étais absent. Mais la tentation était trop grande : Twitter était nouveau, j’écrivais un tweet et l’industrie du e-commerce y réagissait. Je tweetais le titre d’un bouquin e-commerce, et il se vendait mieux. Et puis tous ces followers, je leur devais bien de les nourrir d’information, n’est-ce pas ?

    Et bien non, je ne leur devais rien. Rien ne m’y obligeait, à part mon égo.

    Et le coût de mon comportement fut élevé : j’étais « là mais pas là » avec mon équipe.

    Twitter et l’Ecommerçant : en finir avec le mythe

    Tous les Ecommerçants souhaitent augmenter leur nombre de followers. Tous les Ecommerçants croient que, leurs concurrents cartonnent grâce à Twitter.

    Regardons les faits, froidement :

    • Vos concurrents ne font aucun chiffre d’affaires via leurs followers Twitter.
    • Avoir des followers sur Twitter ne sert plus à rien depuis le lancement de Twitter Ads.
    • Au contraire, puisque vos concurrents peuvent cibler leurs « Tweets Ads » sur vos followers, alors plus vous aurez de followers, plus vous aiderez vos concurrents à cibler vos followers. C’est comme-ci vous aviez votre stand au Salon Ecommerce rempli de visiteurs, mais avec un panneau publicitaire de vos concurrents en plein milieu du stand. C’est ce que crée Twitter Ads dans le monde digital.
    • Ne croyez pas non plus que plus vos tweets seront intéressants et informatifs, plus vous pourrez vendre sur Twitter…
    • … car la durée de vie d’un de vos tweet auprès de vos followers est de 10 minutes. Ensuite, il devient du bruit. Si vos followers ne se connectent que 1 fois par jour à Twitter, vous avez donc une chance sur 100 d’avoir tweeté à un moment où ils verront votre tweet en haut de leur fil d’actualité (leur feed).
    • Et au sein de ce 1% de chance, il vous faudra ensuite qu’il clique sur votre lien, qu’il arrive sur votre site Ecommerce, qu’il soit intéressé par vos produits, puis qu’il mette au panier alors même qu’il était dans un état de recherche d’information (vu qu’il était sur Twitter) et non pas d’achat, puis, finalement, qu’il achète. Et bien tout ce long process, qui multiplie à une potentialité faible de visibilité une potentialité faible d’acte d’achat, possède une existence statistique qui tend vers 0.

    En plus d’une décennie de e-commerce, et après en avoir parlé avec mon équipe, des agences et nos clients, je n’ai jamais entendu parlé d’une expérience de vente via Twitter. Cela n’existe pas et tend statistiquement vers 0.

    Enfin, certains diront que Twitter permet toutefois de gagner en popularité pour un ecommerce. Dans ce cas, faites du Twitter Ads : cela vous reviendra moins cher que de recruter une équipe de Social Media et en plus vous garantira le haut du feed de vos followers.

    En finir avec votre utilisation de Twitter

    J’essaye encore moi-même de comprendre pourquoi autant de gens sont sur Twitter (j’inclus aussi tous les autres réseaux sociaux).

    J’y passais avant une très grande partie de mes journées, et je tweete encore 3 ou 4 fois par an, je le reconnais. Sûrement pour montrer que je suis en vie professionnellement parlant. Je lis aussi parfois mon fil d’actualité, mais surtout pour aller chercher deux ou trois tweets de partenaires à retweeter. Et je sais que procéder ainsi, je nourris moi aussi cette machine à envoyer mes pensées dans la tête d’autres personnes, et je le regrette.

    Twitter met dans votre tête les pensées des autres, et il faut comprendre que nous sommes tous responsables de cela.

    Avoir une influence vient avec une responsabilité : celle d’aider les gens à prendre le temps pour construire leurs pensées, et ceci hors de toute influence, y compris la vôtre.

  • Bitcoin et le e-commerce : les crypto-monnaies vont-elles changer notre industrie ?

    Bitcoin et le e-commerce ? Quels impacts les cryto-monnaies pourraient-elles avoir sur l’e-commerce ? Un e-commerce doit-il proposer un paiement par Bitcoin ?

    A l’heure où les crypto-monnaies font les unes des médias et sont devenues un sujet de conversation, il est temps de se poser ce type de questions.

    Et chacun d’y aller de son avis :

    « Les e-commerçants qui n’accepteront pas le Bitcoin vont se faire dépasser !« 
    « Le Bitcoin c’est la monnaie du futur.« 
    « Le Bitcoin va remplacer le Dollar. »
    « Et la blockchain ? T’as entendu parler de la blockchain ? C’est la technologie qui est derrière le Bitcoin et qui change tout. C’est génial, ça va tout changer.« 


    Et autres « Bouge-pas-je-t’envoie-une-vidéo-tu-vas-tout-comprendre.« 

    Etc, etc…

    1/ Mon avis sur les crypto-monnaies en général.

    Pour commencer, je vais donc d’abord vous partager mon avis sur ce phénomène des crypto-monnaies. Tout le monde a compris que leurs valeurs augmentaient de façon exponentielle, que c’était génial et que « T’as combien de Bitcoin toi ? Moi ??« 

    Mon avis sur les crypto-monnaies est assez tranché. Si vous êtes un habitué de ce blog, vous l’aurez déjà deviné.

    1/ Premier point : Bitcoin, Ethereum, et autres coins, sont de la spéculation. On va arrêter de tous se raconter la messe.
    Je ne dis pas qu’il faut ou ne faut pas en posséder. Je dis que ceux qui sont rentrés le plus tôt dans ces monnaies seront les gagnants. Tout le monde ne gagnera pas à ce jeux, puisqu’il est à somme nulle.
    Donc restons pragmatiques : on parle ici de spéculation.

    2/ « Parlons de la blockchain alors ! T’en penses quoi de la blockchain, ne me dit pas que c’est pas génial !« 
    Oui, je sais, la blockchain c’est génial, les smart-contracts c’est super smart et « Oliver t’as rien compris, tu devais lire ce livre blanc .« 


    Sauf que…

    Sauf que ce qu’on ne vous dit pas c’est que les smart-contracts sont juste des bouts de codes. Bouts de codes dont la seule particularité est qu’une fois écrits ils ne sont plus modifiables (on parle de gouvernance par le code) et sont vérifibles par des ordinateurs anonymes de part le monde (on parle de décentralisation).

    Voilà, c’est peut-être super, mais je vous assure qu’en fait on s’en fout.

    Lorsqu’on me parle de la blockchain, je réponds ceci : La blockchain, on a trouvé la solution, on cherche encore le problème.
    Je vous assure, ne soyez plus impressionnés par le terme « blockchain ».

    Donc, maintenant que les avis sont sur la table, et que 99% des acteurs de la crypto trouvent que je suis un con (j’étais à 50% dans le SEO, donc avouez que je m’améliore avec le temps), répondons à la question qui nous intéresse vraiment ici : la crypto peut-elle changer notre industrie, celle du e-commerce ?

    2/ Est-ce que la crypto-monnaie peut impacter le e-commerce ?

    Pour répondre à cette question, procédons en deux étapes.

    1/ Ce qu’il faut d’abord comprendre c’est qu’à chaque fois qu’une monnaie a changé de forme, elle a pu, peut-être, accélérer le commerce, mais ne l’a jamais changé. La forme d’une monnaie régule la vitesse des échanges, et en général pour l’accélérer. Mais elle ne change pas la façon de consommer.
    La forme du commerce ne change uniquement lorsque les habitudes des acheteurs changent.

    Depuis ses premières formes historiques, le coquillage par exemple, la forme de la monnaie est passée entre autre par la pierre, l’argent, l’or, les pièces, les billets et maintenant la monnaie digitale. Les 3 dernières monnaies étant créées par les gouvernements. Là, la forme qui arrive est aussi une monnaie digitale, mais, cette fois, qui ne pourra pas être créée par un gouvernement : le Bitcoin.

    Ainsi, l’Histoire porte à penser que la crypto-monnaie ne changera pas non plus la forme du commerce d’aujourd’hui, ni même celle de sa partie digitale, le e-commerce. Que la monnaie digitale soit créée par un gouvernement (centralisation) ou par des milliers d’ordinateurs (décentralisation) qui exécutent le même bout de code, ne peut pas changer la façon dont les acheteurs consomment.

    Une monnaie qui change de forme change la vitesse des échanges, mais n’en change pas leur nature. Donc le Bitcoin ne changera pas le e-commerce.

    2/ Reste donc la question de la nécessité ou non pour les e-commerçants d’accepter le Bitcoin

    La tentation est grande d’ajouter sur son e-commerce un bouton « Payez en Bitcoin. Cela vous positionnera comme une entreprise innovante, comme une entreprise qui vit dans son époque, et, le graal, calice parmi les calices, comme une entreprise qui crée le buzz.

    Mais pour une fois, votre vie de e-commerçant va être plus simple que vous ne le pensiez : pas plus que vous n’avez eu besoin d’accepter le Dollar pour vendre en Dollar, pas plus que vous avez déjà eu des commandes effectuées en Yen, vous, tous ce que vous avez vu transiter, ce fut des Euros. Et vous n’en saviez rien. Et rien de magique ici. Ca s’appelle Visa, ça s’appelle Mastercard, ça s’appelle Paypal.

    Et puisque que Visa, MasterCard et Paypal (et les autres qui suivront), ont annoncé supporter les Bitcoins, alors oui vous recevrez bientôt des commandes payées en Bitcoin ! Et tout restera transparent pour votre business.


    Ainsi, bonne nouvelle, votre site e-commerce est déjà compatible Bitcoin ! Alors pour une fois que la vie des e-commerçants est simplifiée, on ne va pas se priver de s’en réjouir. :)